Le projet de l Irak visant à débuter l importation de gaz naturel liquéfié dès cet été a connu un revers important, contraignant les autorités à revoir en urgence leur stratégie en matière de terminaux flottants de regazéification.
Face à une demande d électricité en forte hausse et à des approvisionnements iraniens de plus en plus limités, le ministère du Pétrole a relancé sa procédure d appel d offres pour l acquisition d une unité flottante de stockage et de regazéification, dans l objectif de garantir la disponibilité de cette capacité avant l été 2026.
La société américaine Excelerate Energy apparaît désormais comme le principal candidat pour fournir cette infrastructure, après l échec d un précédent accord avec Breeze Investment, basée aux Émirats arabes unis.
Ce dossier intervient dans un contexte délicat, alors que Bagdad s apprête à traverser une nouvelle période estivale de tension sans solution immédiate à la crise énergétique.
L impact de cette situation sur la Bourse de Casablanca se manifeste principalement à travers l évolution des marchés énergétiques internationaux et la perception du risque géopolitique au Moyen Orient.
Pour les entreprises marocaines cotées actives dans l importation d énergie, la production d électricité ou la logistique portuaire, ce type de perturbation rappelle la fragilité des chaînes d approvisionnement mondiales en gaz naturel liquéfié.
Les investisseurs surveillent de près l accès aux ressources stratégiques, particulièrement en période de fortes tensions saisonnières.
Cet épisode pourrait renforcer l intérêt pour les valeurs locales engagées dans la diversification énergétique et les infrastructures gazières, tout en incitant à la prudence concernant l exposition des portefeuilles aux marchés émergents de la région MENA en cas de montée de la volatilité des prix de l énergie.
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