L administration Trump exerce une pression sur la Banque mondiale afin qu elle augmente ses financements en faveur du secteur pétrolier et gazier.
Cette initiative constituerait un revirement complet par rapport à la politique actuelle de l institution, qui excluait depuis 2017 le soutien à de nouveaux projets d énergie fossile.
À l époque, la Banque mondiale avait annoncé qu elle ne financerait plus les projets pétroliers et gaziers en amont à compter de 2019.
Toutefois, elle avait précisé que des exceptions pourraient être envisagées pour les pays les plus pauvres lorsque le développement de tels projets apporte une amélioration concrète de l accès à l énergie pour les populations les plus démunies, en cohérence avec les stratégies nationales de développement.
Si cette démarche aboutit, le secteur des hydrocarbures pourrait bénéficier d investissements supplémentaires à l échelle mondiale.
Pour la Bourse de Casablanca, une telle orientation pourrait avoir des répercussions notables sur les valeurs cotées liées à l énergie et aux infrastructures, notamment les sociétés marocaines impliquées dans l exploration, la distribution ou la fourniture de services au secteur pétrolier et gazier.
Une augmentation des financements internationaux à destination des projets énergétiques pourrait renforcer les perspectives de croissance de ces entreprises, mais également encourager de nouveaux partenariats dans la région.
À plus long terme, cette dynamique pourrait attirer un intérêt accru des investisseurs pour les titres du secteur énergétique à Casablanca, contribuant ainsi à une plus grande liquidité et à une valorisation potentielle des actifs cotés sur la place.
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