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Premières expérimentations de la monnaie digitale de Bank Al-Maghrib (Jouahri)

Premières expérimentations de la monnaie digitale de Bank Al-Maghrib (Jouahri)

Premières expérimentations de la monnaie digitale de Bank Al-Maghrib (Jouahri)

Dans son allocution d’ouverture, le gouverneur de BAM a souligné que ces avancées s’inscrivent dans un cadre plus large de réflexion stratégique sur l’émission d’une MDBC, menée avec l’appui de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Ces travaux ont porté, dans un premier temps, sur la définition des objectifs d’une telle initiative, tout en évaluant ses impacts potentiels sur la macroéconomie et sur les infrastructures de paiement nationales.

La première expérimentation, déjà finalisée, a porté sur un cas d’usage en mode détail, à savoir les paiements de personne à personne (peer-to-peer). Une deuxième expérimentation est en cours, cette fois-ci axée sur les transferts transfrontaliers. Elle est conduite en partenariat avec la Banque centrale d’Égypte, toujours avec le soutien technique de la Banque mondiale. Bank Al-Maghrib prévoit également de compléter ce processus par des études approfondies sur les dimensions juridiques et réglementaires que soulèverait une éventuelle mise en œuvre de la MDBC à grande échelle.

Au-delà de la question monétaire, le Wali a évoqué les conditions techniques nécessaires à la digitalisation des services financiers. Plusieurs initiatives ont été engagées pour créer un environnement propice, notamment l’instauration de l’identité numérique, la mise en place de mécanismes d’authentification biométrique, le développement de la signature électronique, ainsi que l’encadrement de l’usage du Cloud dans les opérations bancaires.

Bank Al-Maghrib examine également la mise en place d’un cadre pour l’Open Banking, en parallèle à un renforcement du dispositif de protection des données personnelles. Ces chantiers sont perçus comme essentiels pour anticiper les évolutions rapides de l’innovation technologique dans le secteur bancaire.

Cependant, cette transition numérique accélérée s’accompagne d’une exposition croissante aux cybermenaces. « La cyber résilience devient désormais un impératif pour assurer la stabilité financière et le bon fonctionnement des marchés », a averti Jouahri. Les risques liés au phishing, à la fraude sur les paiements digitaux, ou encore aux attaques ciblant les infrastructures critiques exigent un renforcement constant et coordonné des mécanismes de cybersécurité.


2025-07-21 11:06:00

lematin.ma

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