La demande énergétique mondiale a augmenté de 2 pour cent lannée dernière, avec une progression enregistrée sur lensemble des sources dénergie, selon les dernières données publiées par lEnergy Institute dans son édition annuelle du Statistical Review of World Energy, auparavant élaboré par BP.
La consommation mondiale de pétrole, de gaz naturel et de charbon a progressé de manière modérée, à hauteur de 1 pour cent.
Toutefois, la demande de pétrole a reculé en Chine, enregistrant une baisse de 1,2 pour cent.
À linverse, la consommation mondiale de gaz naturel a connu une hausse plus marquée, atteignant une progression de 2,5 pour cent.
LInde, de son côté, a vu sa demande en charbon croître de façon significative.
Le sous-continent consomme désormais autant de charbon que lensemble des pays issus de lex-Union soviétique, aujourdhui regroupés au sein de la Communauté des États indépendants.
Cette évolution du profil énergétique mondial met en lumière des dynamiques contrastées entre les grands pays consommateurs.
Elle reflète également la transition progressive vers une diversification des sources, bien que les énergies fossiles conservent une place dominante.
Pour la Bourse de Casablanca, ces tendances mondiales peuvent avoir plusieurs implications.
Une demande croissante en énergie au niveau global pourrait soutenir les prix des matières premières, renforçant ainsi la valorisation des entreprises marocaines opérant dans les secteurs de lénergie, des services industriels et de la logistique.
À linverse, le ralentissement de la demande chinoise en pétrole, principal partenaire commercial du Maroc, pourrait influencer indirectement les flux commerciaux ou les prix à limportation de certains produits raffinés ou pétrochimiques.
Les investisseurs marocains devront donc rester attentifs à lévolution des prix de lénergie et aux ajustements stratégiques des grandes économies.
Ces données constituent un outil danalyse clé pour anticiper les impacts potentiels sur les valeurs cotées à la Bourse de Casablanca, en particulier celles exposées aux marchés globaux de lénergie ou aux dynamiques inflationnistes liées aux coûts dapprovisionnement.
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