En tant que principal producteur mondial duranium enrichi, la Russie sest imposée comme le fournisseur incontournable du combustible nécessaire au fonctionnement des projets dénergie nucléaire.
De nombreux pays rencontrent des difficultés à réduire leur dépendance envers Moscou pour ce type de produit stratégique.
Actuellement, la Russie assure environ 40 pour cent de lapprovisionnement mondial en uranium enrichi, devançant la Chine qui en fournit 17 pour cent, suivie par la France avec 12 pour cent, les États-Unis avec 11 pour cent, puis les Pays-Bas à hauteur de 8 pour cent, le Royaume-Uni avec 7 pour cent et lAllemagne à 6 pour cent.
Cette prédominance russe complique considérablement toute tentative de diversification des sources, car les alternatives sont limitées et ne peuvent compenser loffre actuelle sans provoquer de tensions sur les marchés internationaux.
Au niveau de la Bourse de Casablanca, ce contexte international pèse sur certains secteurs, notamment les entreprises marocaines actives dans limportation dénergie et de matières premières stratégiques.
Linstabilité de loffre mondiale duranium enrichi pourrait notamment impacter le secteur des services publics et de lénergie, tout en influençant les décisions dinvestissement des opérateurs sur le marché local.
Par ailleurs, une tension accrue sur le marché international pourrait entraîner une hausse des coûts énergétiques, ce qui se répercuterait sur la rentabilité des sociétés cotées dans les secteurs touchés, ainsi que sur la confiance des investisseurs en quête de stabilité et de visibilité sur lapprovisionnement énergétique.
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