Le Japon a franchi une étape importante dans sa transition vers la neutralité carbone au cours du premier semestre de lannée.
Pour la première fois, les combustibles fossiles ont représenté moins de 60 pour cent de la production délectricité du pays.
Malgré ce progrès, la dépendance de léconomie japonaise, membre du G7 et pauvre en ressources naturelles, vis-à-vis des importations de pétrole, de gaz et de charbon demeure élevée, dépassant 80 pour cent de sa consommation énergétique totale.
Ce niveau de dépendance perdure dans un contexte de réorientation des politiques énergétiques, largement influencée par la catastrophe de Fukushima en 2011.
Suite à ce séisme dévastateur, le Japon a procédé à la fermeture totale de ses centrales nucléaires pour des contrôles et des inspections de sécurité de longue durée.
Cette dynamique au Japon suscite un intérêt particulier pour les investisseurs présents sur la Bourse de Casablanca, notamment pour les sociétés liées au secteur de lénergie ou à limport-export.
La transition énergétique nippone et la réduction de la part des énergies fossiles pourraient influencer la demande mondiale en hydrocarbures et avoir des répercussions directes sur les prix de lénergie.
Pour les entreprises marocaines, une modification durable de la structure de consommation énergétique dun grand pays importateur tel que le Japon pourrait soit ouvrir de nouveaux débouchés pour les exportateurs marocains engagés dans les filières renouvelables, soit impacter les coûts des matières premières importées.
Les opérateurs casablancais devraient donc suivre de près lévolution de la politique énergétique japonaise, susceptible dinfluencer leurs choix stratégiques et la valorisation de plusieurs actifs cotés.
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