<linearGradient id="sl-pl-bubble-svg-grad01" linear-gradient(90deg, #ff8c59, #ffb37f 24%, #a3bf5f 49%, #7ca63a 75%, #527f32)

Port de Mohammedia : Marsa Maroc en quête d’un nouveau positionnement stratégique pour son terminal de vrac liquide

Port de Mohammedia : Marsa Maroc en quête d’un nouveau positionnement stratégique pour son terminal de vrac liquide
Le port pétrolier de Mohammedia fera l’objet d’un repositionnement stratégique de ses activités. Le spécialiste national de l’exploitation portuaire, Marsa Maroc, planche ainsi sur une étude de réflexion stratégique pour identifier les opportunités de diversification/développement des flux sur cette plateforme portuaire historique. Il s’agira d’évaluer la rentabilité d’investissement pour renforcer ses infrastructures. La consultation portera sur la quantification du potentiel de développement des flux et la définition d’un positionnement stratégique du port en complémentarité avec les autres ports du périmètre de Marsa Maroc partageant le même hinterland.

Marsa Maroc veut se positionner sur le marché de la logistique énergétique verte

En effet, le travail d’analyse à mener devra s’intéresser à l’état actuel des flux et clients vracs liquides du port de Mohammedia et le potentiel de captation de ses infrastructures. Il projettera dans cette même optique les évolutions futures des flux et de l’hinterland de Mohammedia et des hinterlands adjacents, comme Casablanca par exemple, au regard des développements prévus notamment l’émergence de nouveaux pôle portuaires à l’instar de Nador West Med, le développement du cabotage, les nouvelles infrastructures terrestres (autoroute continentale Casablanca-Rabat), l’émergence de nouvelles industries et l’évolution de l’activité de l’hinterland de Mohammedia (plateforme logistique de Zenata, quartiers industriels de Aïn Sebaâ et Mohammedia). Le repositionnement stratégique du port à proposer se fera ainsi à travers une identification des principaux aménagements à effectuer, les Capex associés et les ajustements relatifs aux contrats de concession. Le processus aboutira au développement d’une feuille de route opérationnelle pour une mise en œuvre des recommandations cristallisées pendant l’analyse. «Dans un environnement marqué par des dynamiques économiques et logistiques en constante évolution, le port de Mohammedia se positionne comme une Gateway stratégique pour le transport de vracs liquides au Maroc. Toutefois, et plus particulièrement avec l’arrêt de la raffinerie SAMIR et la démultiplication des ports d’importation de produits pétroliers raffinés vers le Maroc, le potentiel de ce port n’est pas pleinement exploité et le trafic en son sein reste en deçà de ses capacités», explique Marsa Maroc qui exploite ce terminal pétrolier. Cette problématique est accentuée par des préoccupations d’ordre structurel notamment l’absence d’infrastructure à même de recevoir des navires dont les LHT se situent entre 120 à 180 m et les durées d’indisponibilité induites par la longueur de la jetée principale, considérée comme insuffisante. Le port présente pourtant de nombreux avantages compétitifs. Sa position géographique est avantageuse au niveau d’une région plus active en termes d’import/export.

De même, par rapport aux autres ports de commerce de la région de Casablanca-Settat, la plateforme de Mohammedia est située du côté nord débouchant sur Rabat et Kénitra. Le port bénéficie, également, d’un voisinage immédiat riche en activités industrielles actuelles (Aïn Sebaâ) ou futures (Zenata). Autres avantages de cette infrastructure portuaires : un tirant d’eau important (atteignant 18 m) permettant d’accueillir des navires de grande capacité, inaccessibles aux autres ports de la région et un potentiel de complémentarité avec le port de Casablanca, voire celui de Jorf Lasfar, permettant de contribuer à décongestionner ces derniers et à renforcer la spécialisation des différents ports de la région.

Pour Marsa Maroc, les évolutions actuelles et futures des flux portuaires au Maroc présentent donc de nombreuses opportunités pour ce port qui peuvent se traduire par la captation de flux vraquiers existants dont la chaîne logistique est plus compétitive vers/depuis Mohammedia vs Casablanca ou Jorf (proximité géographique, sensibilité à la congestion dont souffre le port de Casablanca, sensibilité au Tirant d’eau, meilleure connectivité à certains hinterlands, etc.) et par un positionnement sur de nouveaux métiers comme le cabotage d’hydrocarbures le long des côtes marocaines, voire subsahariennes.


2025-04-29 09:00:00

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!
Retour en haut