PLF 2026 : Ce que prévoit l’Etat pour le monde rural, l’éducation, la santé et l’emploi
Cette orientation royale a reçu une réponse immédiate dans le Projet de Loi de Finances 2026, qui consacre une part importante à la mise en œuvre de ces nouveaux programmes structurants. Pour garantir un déploiement rapide et mesurable, le gouvernement a conçu un programme prioritaire pour l’année 2026, assorti de contrats d’objectifs précis, visant des actions à fort impact territorial et social.
Un programme prioritaire à impact immédiat
Doté d’une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 20 milliards de dirhams, ce programme cible en priorité les zones rurales défavorisées, les espaces périurbains et les territoires vulnérables, notamment les zones montagneuses et oasiennes. L’objectif est d’améliorer rapidement les services essentiels, réduire les inégalités territoriales, renforcer la résilience des communautés locales et stimuler la création d’emplois durables.
Dans le secteur de l’éducation, les efforts portent sur la réhabilitation urgente des écoles primaires rurales et la modernisation des infrastructures scolaires : réfection des toitures, mise à niveau des latrines, approvisionnement en eau potable, assainissement liquide et renouvellement du mobilier. Le gouvernement prévoit également de renforcer le transport scolaire, en dotant les communes rurales de minibus scolaires et en améliorant les pistes souvent impraticables en période de pluie. L’extension du préscolaire dans les douars est une autre priorité, tout comme le soutien à la scolarisation des filles rurales, à travers la réhabilitation des foyers « Dar Talib/Taliba » et des campagnes de sensibilisation communautaire. Des espaces numériques éducatifs connectés seront installés, et des unités mobiles d’éducation numérique équipées de tablettes seront déployées pour combler la fracture numérique dans les établissements éloignés.
Sur le plan sanitaire, le programme entend renforcer l’accès aux soins de proximité en déployant des unités mobiles de santé composées de médecins, infirmiers et sages-femmes. Ces unités offriront des services essentiels tels que la vaccination, le suivi prénatal et les dépistages des maladies chroniques. Des campagnes de santé préventive itinérantes seront organisées dans les zones rurales et périurbaines, ciblant notamment le dépistage du diabète, de l’hypertension, du cancer du sein et du col de l’utérus. Parallèlement, la réhabilitation des centres de santé ruraux et leur dotation en équipements médicaux modernes (échographes, concentrateurs d’oxygène, lits d’examen et réfrigérateurs à vaccins) figurent parmi les priorités.
La gestion proactive et durable des ressources en eau constitue un axe structurant de ce plan. Il s’agit d’assurer un accès équitable à l’eau potable et de renforcer la résilience hydrique des zones rurales à travers la réhabilitation et l’extension des réseaux d’Adduction en Eau Potable (AEP) dans les douars non desservis. Des bornes-fontaines communautaires seront installées dans les localités isolées, tandis que des solutions décentralisées telles que des puits, citernes et unités mobiles seront déployées pour répondre aux besoins urgents. Des projets pilotes d’économie d’eau, notamment en irrigation goutte-à-goutte et récupération des eaux pluviales, seront expérimentés dans les zones semi-arides afin de rationaliser l’usage de la ressource et lutter contre le stress hydrique.
La mise à niveau territoriale vise à améliorer les infrastructures de base et à renforcer l’attractivité des territoires. Un programme de désenclavement rural rapide prévoit la réhabilitation des pistes rurales prioritaires, notamment celles reliant les écoles, centres de santé et marchés hebdomadaires. Des lampadaires solaires seront installés pour renforcer l’éclairage public dans les douars, tandis que l’électrification rurale sera accélérée. Le gouvernement mettra aussi l’accent sur la modernisation des centres ruraux émergents, à travers l’aménagement des souks, la création d’espaces pour les jeunes et les femmes, et l’amélioration de l’accès aux services administratifs de proximité.
Sur le plan économique, l’État entend dynamiser l’emploi local à travers des chantiers territoriaux à haute intensité de main-d’œuvre, offrant des emplois temporaires dans les travaux publics légers, le reboisement, la protection contre l’érosion et l’entretien des infrastructures. L’appui aux microprojets ruraux et aux TPE sera assuré via des subventions d’amorçage en partenariat avec l’INDH et l’ANAPEC. Le programme prévoit également la valorisation des produits du terroir comme l’huile d’olive, le miel, les dattes, plantes aromatiques et médicinales et le soutien aux coopératives productives féminines et agricoles à travers des subventions ciblées pour l’équipement, l’emballage et la commercialisation.
Des formations professionnelles courtes, d’une durée de deux à six mois, seront proposées dans des secteurs à forte demande locale tels que les énergies renouvelables, les travaux publics, la maintenance, l’irrigation et les services numériques. Ces formations viseront particulièrement les jeunes et les femmes des milieux ruraux, afin de renforcer leur employabilité et de favoriser leur inclusion économique.
Une gouvernance territoriale participative
Pour garantir la réussite de cette stratégie nationale, le gouvernement a mis en place un dispositif de gouvernance territoriale intégré. Une circulaire du 15 août 2025 a été adressée aux walis et gouverneurs afin de lancer officiellement le processus d’élaboration des PDTI. Cette circulaire définit les axes prioritaires, précise les conditions de mise en œuvre et insiste sur l’importance de la concertation locale. Les walis et gouverneurs ont été chargés de piloter des comités régionaux et provinciaux, réunissant l’ensemble des acteurs territoriaux : élus, services extérieurs de l’État, chambres professionnelles et représentants de la société civile. Des équipes préfectorales dédiées ont été constituées pour conduire des diagnostics territoriaux approfondis, fondés sur une analyse multidimensionnelle des atouts, contraintes et besoins locaux. Un guide méthodologique a également été élaboré pour harmoniser les approches et assurer la cohérence nationale du processus.
Les étapes en cours concernent l’analyse et l’interprétation des diagnostics territoriaux, la cartographie des besoins prioritaires et l’identification des projets structurants à réaliser à court, moyen et long terme. Ces projets seront ensuite hiérarchisés selon leur pertinence économique, leur impact social et leur cohérence avec les stratégies nationales de développement durable.
9,8 milliards de dirhams de plus pour la santé en 2026
Sur le plan sanitaire, hors programme prioritaire, le gouvernement engage une réforme structurelle accompagnée d’un effort budgétaire sans précédent. Le budget du ministère de la Santé et de la Protection sociale, qui s’élevait à 19,7 milliards de dirhams en 2021, est passé à 32,6 milliards en 2025, marquant une hausse de 65%. Pour 2026, il sera porté à 42,4 milliards de dirhams, soit une augmentation de près de 9,8 milliards de dirhams, représentant une évolution de plus de 30% par rapport à l’exercice précédent. Cette progression vise à consolider et accélérer la refonte du système national de santé.
Les actions prévues couvrent plusieurs volets. Le chantier des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) se poursuit avec l’équipement du nouvel hôpital Ibn Sina à Rabat, dont la livraison est prévue en 2026, ainsi que la construction et l’équipement des CHU de Béni Mellal, Guelmim et Errachidia. Une enveloppe de 5,3 milliards de dirhams sera mobilisée pour ces projets, qui permettront d’ajouter plus de 3.800 lits à la capacité hospitalière nationale. En parallèle, le gouvernement prévoit le renforcement de l’offre de soins hospitaliers à travers la construction de Centres Hospitaliers Provinciaux, Régionaux et d’hôpitaux spécialisés, psychiatriques et de proximité, mobilisant 2,5 milliards de dirhams supplémentaires.
Dans le même esprit, une vaste opération de mise à niveau de 90 hôpitaux répartis sur l’ensemble des régions sera engagée. Ces réhabilitations, dotées d’un budget de 1,32 milliard de dirhams en crédits de paiement et 2 milliards en crédits d’engagement, visent à améliorer la qualité des services et les conditions d’accueil des patients. Le programme de modernisation des infrastructures et des équipements sanitaires bénéficiera, quant à lui, d’un financement de 550 millions de dirhams, tandis que la réhabilitation des Établissements de Soins de Santé Primaires (ESSP) se poursuivra avec la finalisation de la première phase couvrant 1.400 centres, et le lancement d’une seconde phase portant sur 1.600 centres supplémentaires à travers toutes les régions du Royaume. Cette opération, appuyée par 1,47 milliard de dirhams en crédits de paiement et 1,26 milliard en crédits d’engagement, portera le nombre total de centres réhabilités à 3.000, principalement en milieu rural.
Le programme de santé comprend également la construction de 12 centres régionaux de transfusion sanguine, pour un montant global de 200 millions de dirhams, la mise en œuvre progressive des Groupements Sanitaires Territoriaux (GST) après l’expérience pilote de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ainsi que l’accélération de la digitalisation du système de santé à travers la généralisation du dossier patient partagé et de la feuille de soins électronique.
Éducation : 2.000 écoles et 500 collèges pionniers supplémentaires dès 2026-2027
Le Maroc aborde l’année 2026 avec une ambition éducative clairement affirmée et un budget cumulé dépassant les 120 milliards de dirhams (éducation et enseignement supérieur), destiné à consolider les réformes engagées depuis 2022. Selon le plan d’action programmé pour l’éducation, l’année 2026 s’annonce comme celle de la consolidation des dispositifs d’équité et de soutien. L’appui social aux familles se poursuit à travers l’Initiative Royale « Un million de cartables », désormais transformée en aide financière directe de 200 à 300 dirhams par mois selon le niveau scolaire, au bénéfice de 3,2 millions d’élèves. Les internats et cantines scolaires accueillent, eux, plus de 216.000 et 80.000 bénéficiaires respectivement. Ces mesures visent à réduire les disparités territoriales et à prévenir le décrochage, appuyées par des programmes de remédiation scolaire et par la montée en puissance du modèle des « écoles pionnières ».
Ce dernier constitue l’un des chantiers les plus structurants de la réforme. Inspirées des meilleures pratiques pédagogiques internationales, ces écoles appliquent des approches centrées sur les apprentissages fondamentaux, telles que la méthode « Teaching at the Right Level (TaRL) ». Après des résultats probants dans 2.626 établissements en 2024-2025, leur nombre est passé à 5.412 pour la rentrée 2025-2026. L’objectif est d’atteindre une couverture nationale complète d’ici 2027-2028, avec la création de 2.000 écoles et 500 collèges pionniers supplémentaires dès 2026-2027.
Sur le plan humain, 2026 marque aussi une étape clé dans la valorisation du corps enseignant. Le Test du Métier d’Enseignant (TME) est désormais généralisé afin d’évaluer les aptitudes émotionnelles, sociales et éthiques des candidats. Le recrutement de 16.000 nouveaux cadres, dont 14.450 enseignants, viendra renforcer les effectifs, tandis qu’une prime annuelle de performance de 10.000 dirhams récompensera le personnel des écoles pionnières les plus performantes. En parallèle, la titularisation de l’ensemble des cadres des académies et l’adoption d’un statut unifié contribuent à stabiliser les carrières et à renforcer la cohésion du système éducatif.
Les infrastructures scolaires bénéficieront également d’un investissement soutenu. Pour 2026, 169 nouveaux établissements seront créés, accompagnés de 2.461 nouvelles salles de classe et de la mise à niveau de 1.443 écoles. Les efforts de modernisation concernent aussi la connectivité, avec 13.000 salles désormais équipées de dispositifs de projection numérique, et la mise en place d’un laboratoire numérique national en partenariat avec la CDG et le ministère de la Transition numérique. La généralisation progressive de l’enseignement bilingue arabe-amazighe se poursuit, avec près d’un tiers des écoles primaires déjà concernées et 1.000 nouveaux postes prévus pour 2026.
Enseignement supérieur : +7.712 lits dans les cités universitaires dès 2026
Au niveau de l’enseignement supérieur, la mise en œuvre du Pacte ESRI 2030 redéfinit les contours du système universitaire marocain, en plaçant la professionnalisation et la recherche au cœur des priorités. Trois programmes structurants guident cette transformation : la formation des enseignants du primaire et du secondaire, le renforcement du personnel de santé, et le développement des talents digitaux. En 2024-2025, près de 20.000 étudiants se sont inscrits dans les nouvelles écoles supérieures d’éducation, tandis que 5.426 nouveaux inscrits ont rejoint les facultés de médecine et de pharmacie, et plus de 22.000 étudiants se forment désormais dans les disciplines du numérique.
La recherche scientifique, pilier de la compétitivité nationale, bénéficie d’un appui avec le lancement du Programme National d’Appui à la Recherche, Développement et Innovation (PNARDI) doté d’un milliard de dirhams. Les six cités d’innovation déjà opérationnelles seront renforcées par de nouveaux Instituts Nationaux Thématiques dédiés à l’eau, à l’intelligence artificielle, à l’agroalimentaire, à la physique des particules et aux biotechnologies. Ces efforts commencent à porter leurs fruits : le Maroc a gagné neuf places dans l’Indice mondial de l’innovation 2025, se classant désormais 57e sur 139 économies.
Enfin, la vie étudiante fera l’objet d’une attention particulière. La capacité d’accueil des cités universitaires atteindra 60.000 lits en 2026 (soit une hausse de 7.712 lits), avec la construction de nouveaux campus à Oujda et Larache. Le gouvernement prévoit également la création de « Career Centers » dans les universités pour accompagner la transition des diplômés vers le marché du travail, ainsi que l’institutionnalisation des activités culturelles et sportives au sein des campus.
Emploi : objectif d’un taux de chômage à 9% en 2030
Dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2026, le gouvernement a dévoilé sa feuille de route pour l’emploi, visant à créer 1,45 million de postes à l’horizon 2030 et à ramener le taux de chômage national à 9%. L’un des piliers de cette démarche repose sur le soutien aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), moteur essentiel de la création d’emplois dans le tissu économique national. Le décret n° 2-25-342, pris en application de la Charte de l’Investissement, institue un dispositif de soutien spécifique à leur profit. Celui-ci ne se limite pas à une aide financière, mais inclut également un accompagnement technique renforcé, une simplification du parcours de l’investisseur et un accès facilité aux marchés publics. L’objectif est de dynamiser l’investissement productif, tout en favorisant l’emploi local et la compétitivité des entreprises.
En parallèle, le gouvernement poursuit l’élargissement et la consolidation des programmes actifs de l’emploi, en les adaptant aux besoins de catégories jusque-là peu couvertes, notamment les non-diplômés. Trois dispositifs structurants incarnent cette politique. Le programme Idmaj a enregistré une progression notable de 7,3% au premier semestre 2025, avec 76.076 insertions professionnelles contre 70.901 en 2024, soit près de la moitié de l’objectif annuel fixé à 160.000. Pour 2026, le gouvernement prévoit d’atteindre 180.000 bénéficiaires. Le programme Tahfiz, de son côté, a permis à 12.625 chercheurs d’emploi d’intégrer le marché du travail, en hausse de 22,5% sur un an. Il a déjà atteint 56% de sa cible annuelle, fixée à 22.500 insertions. Enfin, le programme Taehil connaît actuellement une refonte pour en améliorer l’efficacité et l’ouvrir aux personnes sans diplôme, avec l’ambition d’en faire bénéficier 30.000 personnes d’ici 2026.
L’amélioration de la qualité de la formation constitue un autre levier clé de la stratégie nationale pour l’emploi. Le dispositif de formation par apprentissage sera étendu pour former 200.000 apprentis sur la période 2025-2027. Ce programme est complété par le renforcement des passerelles entre l’enseignement supérieur, l’éducation nationale et la formation professionnelle, afin d’assurer une meilleure fluidité des parcours et une adéquation accrue entre compétences et besoins du marché. Par ailleurs, le réseau des Écoles de la Deuxième Chance sera élargi pour lutter contre l’abandon scolaire, en portant le nombre de bénéficiaires de 23.000 en 2025 à 35.000 en 2026.
Dans le secteur agricole, où la vulnérabilité face aux aléas climatiques menace de nombreux emplois, des mesures ciblées visent à réduire les pertes d’activité. Le gouvernement prévoit de former 15.000 apprentis agricoles par an et de développer des projets d’agriculture solidaire centrés sur l’élevage, notamment au profit des aides familiales sans emploi dans les zones affectées par la sécheresse.
L’inclusion des femmes sur le marché du travail constitue également une priorité transversale. Pour lever les barrières structurelles à leur participation économique, un programme national de développement des structures d’accueil de la petite enfance sera déployé, avec la création de 50 nouvelles crèches en 2026. Cette mesure s’inscrit dans une approche plus large visant à concilier vie professionnelle et familiale, tout en encourageant l’emploi féminin.
Sur le plan institutionnel, le dispositif de gouvernance de la feuille de route s’articule autour de plusieurs instances de coordination et de suivi. Une commission ministérielle assure la cohérence des politiques publiques liées à l’emploi, tandis qu’une commission de pilotage veille à la mise en œuvre opérationnelle des programmes. En complément, une unité de consolidation des données est chargée de collecter, analyser et centraliser les informations relatives à l’évolution du marché du travail, afin d’orienter les décisions stratégiques sur la base d’indicateurs fiables et actualisés.
Le renforcement de l’orientation professionnelle et de l’intermédiation entre formation et emploi complète ce dispositif. La coordination entre l’OFPPT, l’ANAPEC et les universités sera intensifiée afin d’assurer une meilleure adéquation entre les parcours de formation et les besoins réels des entreprises. Cette synergie vise à anticiper les évolutions du marché du travail et à doter les jeunes d’outils concrets pour réussir leur insertion professionnelle.
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2025-10-21 12:25:00
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