Reuters et ses sources anonymes continuent dalimenter les spéculations sur le marché pétrolier.
Selon lagence, lOPEP plus envisagerait une nouvelle hausse de loffre dès novembre.
LArabie Saoudite militerait pour une augmentation conséquente tandis que la Russie appellerait à davantage de modération.
Cependant, lexpérience récente montre que lannonce dun relèvement des quotas de production ne se traduit pas systématiquement par une offre supplémentaire effective.
Cette situation commence dailleurs à irriter certains membres de lOPEP, lassés de voir la réalité de la production écartée par les rumeurs.
Daprès les informations relayées, Riyad souhaiterait une augmentation comprise entre 274000 et 548000 barils par jour.
Moscou serait pour sa part plus prudente dans son approche.
Les divergences internes risquent dagir sur la crédibilité des annonces de lorganisation alors que le marché reste volatil.
Pour la Bourse de Casablanca, la perspective de variations du volume de production au sein de lOPEP plus a un impact direct sur les sociétés du secteur pétrolier et les entreprises consommatrices dénergie.
Une hausse potentielle de loffre pourrait peser sur les prix internationaux du brut, entraînant une réplique immédiate sur les valeurs des sociétés cotées liées à ce marché.
Les investisseurs marocains surveillent donc de près les décisions finales qui seront prises, sachant que lévolution du prix du pétrole reste un facteur clé pour de nombreux compartiments de la place casablancaise.
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