Le Japon aurait sollicité le cabinet international de conseil Wood Mackenzie pour réaliser une étude approfondie sur le projet de gazoduc et de terminal d exportation Alaska LNG, un projet d envergure estimé à 44 milliards de dollars et depuis longtemps soutenu par Washington.
Selon des sources proches du dossier citées par Reuters, cette évaluation vise principalement à rassurer les investisseurs japonais ainsi que les compagnies d électricité du pays qui demeurent prudents face aux incertitudes économiques de cette initiative.
Le projet Alaska LNG prévoit la construction d un gazoduc de près de 1300 kilomètres reliant les gisements du North Slope en Alaska à une usine de liquéfaction située au sud de l Etat L analyse commandée par Tokyo met en lumière l intérêt croissant du Japon pour la diversification de ses sources d approvisionnement en gaz naturel liquéfié afin de renforcer sa sécurité énergétique.
Si le projet venait à être confirmé, il pourrait impacter les marchés mondiaux du gaz en renforçant l offre disponible en Asie et en modifiant certains équilibres régionaux En ce qui concerne la Bourse de Casablanca, toute évolution majeure affectant la structure de l offre et de la demande mondiale en énergie, notamment sur le marché du gaz naturel, pourrait avoir des répercussions indirectes sur les valeurs énergétiques cotées au Maroc.
Les sociétés marocaines importatrices d énergie ou actives dans des secteurs énergivores pourraient voir leurs coûts d approvisionnement évoluer selon l impact de nouveaux flux de gaz sur les prix internationaux.
Par ailleurs, une diversification accrue des sources d énergie à l échelle mondiale est susceptible de stabiliser les marchés, ce qui pourrait bénéficier globalement à l économie marocaine et à la confiance des investisseurs à Casablanca Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc
