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MEG Energy cherche des alternatives après avoir rejeté l’offre de 4,4 milliards de dollars de Strathcona.

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Strathcona Resources, compagnie canadienne active dans le secteur pétrolier, a annoncé son soutien à MEG Energy dans sa démarche visant à explorer déventuelles fusions avec dautres acteurs du marché.

Cette annonce intervient après que le conseil dadministration de MEG Energy a recommandé à ses actionnaires de rejeter une proposition de rachat évaluée à 4,4 milliards de dollars américains, soit environ 6 milliards de dollars canadiens, présentée par Strathcona elle-même.

Le mois dernier, Strathcona, qui détient environ 9 pour cent du capital de MEG Energy et en est le deuxième principal actionnaire, avait soumis une offre visant lacquisition complète de la société.

Cette proposition comprenait une combinaison de numéraire et dactions.

En cas de succès, lopération aurait permis de créer le quatrième plus grand producteur de pétrole parmi les compagnies exploitant la technologie de récupération assistée par drainage gravitaire dans les sables bitumineux du Canada.

Le conseil de MEG Energy a jugé que loffre sous-évaluait la valeur réelle de lentreprise et ne reflétait pas pleinement son potentiel à long terme, préférant maintenir lindépendance stratégique de la société tout en évaluant dautres options de croissance ou de regroupement avec des partenaires industriels.

Limpact sur la Bourse de Casablanca reste indirect mais notable.

Les investisseurs marocains, notamment à travers les fonds dinvestissement diversifiés exposés à lénergie, suivent de près les grandes manœuvres du secteur pétrolier canadien, dont les tendances influencent les cours du pétrole brut à linternational.

Une recomposition dacteurs majeurs dans lexploitation des sables bitumineux pourrait avoir un effet sur les prix mondiaux et, par ricochet, sur les valeurs énergétiques cotées à Casablanca.

Ainsi, les sociétés marocaines engagées dans limportation ou la distribution de produits pétroliers, telles que TotalEnergies Marketing Maroc ou Afriquia Gaz, pourraient voir leur valorisation boursière évoluer selon les projections dapprovisionnement et les anticipations sur les coûts énergétiques.

En résumé, si lévolution de ce dossier reste localisée au marché canadien, ses répercussions sur les marchés de lénergie à léchelle mondiale appellent à une surveillance accrue de la part des opérateurs actifs sur la Bourse de Casablanca.

Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc

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