<linearGradient id="sl-pl-bubble-svg-grad01" linear-gradient(90deg, #ff8c59, #ffb37f 24%, #a3bf5f 49%, #7ca63a 75%, #527f32)

Maroc-France : un nouvel appel à projets pour les collectivités territoriales

Maroc-France : un nouvel appel à projets pour les collectivités territoriales

Maroc-France : un nouvel appel à projets pour les collectivités territoriales

Collectivités territoriales, à vos projets ! Le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères et le ministère marocain de l’Intérieur viennent d’annoncer l’ouverture de l’appel à projets 2025 dans le cadre de l’appui à la coopération décentralisée franco-marocaine. L’appel à projets s’adresse aux collectivités territoriales marocaines et françaises pour le cofinancement de projets dans le cadre d’un partenariat de coopération décentralisé. Cette opération couvre diverses thématiques clés dont la gouvernance territoriale et la régionalisation avancée, la gestion durable des ressources en eau, la lutte contre le stress hydrique, le développement économique local, la mobilité urbaine durable, l’entrepreneuriat, la transformation numérique et la digitalisation des services publics. Les collectivités territoriales marocaines et françaises ont jusqu’au 30 septembre prochain pour soumettre leurs projets. Seront privilégiés dans le cadre de ce programme les projets qui assurent la réciprocité des actions tant en France qu’au Maroc et répondent aux besoins de renforcement de capacités des cadres et élus locaux.

Le partenariat entre la France et le Maroc semble aujourd’hui s’inscrire dans une dynamique de concrétisation, après l’ouverture symbolique d’un «nouveau livre» lors de la visite d’État du Président Emmanuel Macron à Rabat fin 2024. Entre rencontres de haut niveau, accords sectoriels, investissements massifs annoncés et coopération renforcée dans des domaines clés comme la sécurité, l’économie ou la culture, les deux pays multiplient les initiatives pour transformer leurs ambitions en projets concrets. Si ce partenariat n’est pas exempt de défis, notamment sur les questions migratoires (visas et OQTF), il génère aussi des opportunités significatives dans des secteurs porteurs tels que l’hydrogène vert, le numérique et les infrastructures. Cette réorientation stratégique, expliquée par la stabilité politique du Royaume, sa diplomatie proactive et son rôle clé de trait d’union entre l’Europe et l’Afrique, vise à consolider une «alliance de projets» durables, impliquant de plus en plus la société civile et la diaspora et aspirant à un modèle de coopération Nord-Sud plus large. Dans cet entretien, Yassine El Yattioui, expert en relations internationales, analyse cette évolution, ses enjeux stratégiques et ses perspectives à long terme, tout en soulignant la complexité d’un partenariat qui cherche à conjuguer ambitions communes et réalités géopolitiques.

Les projets soumis doivent, également, encourager les partenariats infrarégionaux et intercommunaux. Dans cette perspective, les plateformes régionales de coopération décentralisée pourront constituer une instance de coordination. De même, les projets portés par plusieurs collectivités territoriales visant à mutualiser leurs moyens d’intervention et donner plus de cohérence et d’efficacité à leurs actions seront privilégiés.

La même priorité sera accordée aux projets qui mobilisent, dans le sillage des collectivités, d’autres acteurs du territoire à l’instar des universités, les chambres consulaires, les PME, les établissements hospitaliers, les associations et la diaspora, en particulier les associations des Marocains de France.

Les deux ministères, marocain et français, apporteront leur cofinancement à parts égales aux projets retenus et à hauteur maximum de 30% chacun du montant total du projet. La ou les collectivités françaises participeront à hauteur minimum de 30% et la ou les collectivités locales partenaires à hauteur minimum de 10% du montant global du projet. La part de valorisation des dépenses engagées par les collectivités françaises ne pourra excéder 50% du montant de leurs contributions financières respectives. Pour le cas particulier des communes n’ayant pas les ressources financières suffisantes pour mettre en œuvre un projet de coopération décentralisée, la contribution des deux ministères pourra aller jusqu’à 40% chacune et l’apport des 2 communes sera plafonné à 20% (15% pour la commune française et 5% pour la commune marocaine).


2025-06-11 08:05:00

lematin.ma

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!
Retour en haut