Managem : Chiffre d’affaires en croissance de 20% au premier trimestre 2025

La progression du chiffre d’affaires de Managem s’explique avant tout par la hausse des revenus liés aux métaux précieux et de base, soutenue par une amélioration marquée des cours de vente : +28% pour l’or, +35% pour l’argent et +11% pour le cuivre. En parallèle, la reprise des opérations polymétalliques sur le site de Guemassa, suspendues un an plus tôt en raison de travaux sur la digue parasismique, a également contribué à renforcer les revenus du groupe.

Autre facteur favorable, la production de cobalt a connu une croissance des volumes, sur fond de reprise des prix, impulsée par la décision de la République Démocratique du Congo d’interdire les exportations de ce minerai, resserrant ainsi l’offre mondiale.

Pour accompagner cette dynamique, Managem a engagé 1,5 milliards de dirhams d’investissements au cours du premier trimestre 2025. Une large part de cette enveloppe (65%) a été consacrée aux travaux de finalisation de deux projets structurants : le projet Tizert au Maroc et le projet aurifère Boto au Sénégal, dont les premières productions commerciales sont attendues au second semestre 2025.

Dans le même temps, le groupe poursuit la déclinaison de son plan stratégique, matérialisée par plusieurs jalons franchis au cours du trimestre : la cession de la mine d’Oumejrane, actée le 8 janvier 2025 dans le cadre d’une stratégie d’optimisation du portefeuille, et la conclusion d’un partenariat stratégique avec le géant canadien Barrick, visant le développement de projets aurifères au Sénégal.

Par ailleurs, des avancées ont été réalisées sur les projets liés aux métaux de la transition énergétique, notamment le sulfate de cobalt et le sulfate de manganèse, ainsi que sur le développement du projet gazier de Tendrara, renforçant ainsi la diversification du portefeuille d’activités.

En ligne avec son programme d’investissement, l’endettement net du groupe atteint 11,9 milliards de dirhams à fin mars 2025, en hausse de 1,6 MMDH par rapport à fin décembre 2024. Cette évolution traduit l’intensité des efforts financiers déployés pour soutenir la stratégie de croissance à moyen et long terme.