La volonté persistante des pays de l Union européenne de s attaquer à la principale source de revenus de la Russie à savoir les exportations de pétrole et de gaz vient de bénéficier d un soutien important.
Avec son dix-huitième paquet de sanctions l UE a décidé de renforcer la pression sur le secteur énergétique russe tout en imposant un plafonnement du prix du pétrole russe nettement plus bas.
L adoption de ce nouveau train de mesures a rencontré une forte résistance interne notamment de la part de la Slovaquie qui s était opposée à l accord ces derniers jours.
Le gouvernement actuel de Bratislava affiche une position plus favorable à Moscou et demeure préoccupé par les répercussions de ces mesures européennes.
Ce durcissement des sanctions européennes contre la Russie pourrait avoir des retombées sur les marchés internationaux de l énergie et notamment sur le prix du pétrole.
La Bourse de Casablanca pourrait être indirectement impactée en raison de la sensibilité de certains secteurs marocains aux fluctuations des prix de l énergie et à la volatilité des marchés mondiaux.
Un raffermissement des cours du pétrole à la suite d une limitation de l offre en provenance de Russie risque en effet d alourdir la facture énergétique des entreprises marocaines.
Cela pourrait affecter les sociétés cotées dans les secteurs du transport de l industrie ainsi que toutes celles fortement dépendantes de l importation d hydrocarbures et de matières premières.
Les investisseurs à Casablanca pourraient alors adopter une prudence accrue à court terme et privilégier les valeurs considérées comme défensives ou moins exposées à la hausse des prix de l énergie.
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