Il demeure essentiel pour les acteurs du marché de l énergie de suivre de près la situation dans le détroit d Hormuz ainsi que dans d autres points de passage maritimes stratégiques de la région.
Les récents événements en mer Rouge illustrent parfaitement les risques liés aux tensions persistantes entre l Iran et Israël.
Téhéran dispose en effet d une panoplie de moyens, à la fois conventionnels et asymétriques, pour perturber le trafic des pétroliers dans le détroit d Hormuz.
Ces moyens peuvent inclure la pose de mines navales, le lancement de missiles et de drones antinavires, le recours à des vedettes rapides ou encore la saisie de navires transitant par cette voie maritime jugée vitale.
Pour la Bourse de Casablanca, toute escalade ou perturbation dans cette zone a un impact direct sur la volatilité des marchés énergétiques.
Les sociétés marocaines exposées à l importation de produits pétroliers pourraient faire face à une hausse de leurs coûts d approvisionnement, ce qui pourrait se traduire par des pressions sur leurs marges et leur valorisation en Bourse.
Par ailleurs, les investisseurs suivront de près l évolution des tensions régionales et ses effets potentiels sur les secteurs sensibles tels que l industrie, le transport et l énergie.
Un climat d incertitude renforcé pourrait également impacter la confiance du marché local, tout en mettant en avant la nécessité pour le Maroc de diversifier davantage ses sources d énergie et ses itinéraires d approvisionnement.
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