Depuis de nombreuses années, lIrak joue un rôle central permettant à lIran de générer des revenus significatifs issus de lexportation mondiale de pétrole, et ce malgré des sanctions internationales particulièrement strictes.
Récemment, le directeur général de lOrganisation nationale irakienne pour la commercialisation du pétrole, Ali Nazar al-Satari, a confirmé que cette entité étatique, qui détient le monopole du secteur, mène actuellement des discussions avec OQ Trading dOman en vue de construire un oléoduc reliant les deux pays.
Ce projet aurait pour effet doffrir un nouveau canal précieux permettant potentiellement à lIran de contourner les sanctions occidentales sur ses exportations pétrolières.
Sur le plan géopolitique, cette initiative marque une évolution significative dans la stratégie énergétique de la région.
Pour les marchés internationaux du pétrole, linstauration dune liaison directe entre lIrak et Oman risque dinfluencer léquilibre des échanges, en diversifiant les voies daccès au marché pour le pétrole iranien.
Un tel développement pourrait également affaiblir lefficacité des sanctions imposées par les Etats-Unis et lUnion européenne, tout en renforçant la coopération énergétique régionale.
En ce qui concerne la Bourse de Casablanca, ce nouveau projet pourrait avoir des répercussions notables sur le secteur énergétique et les sociétés cotées du compartiment pétrolier.
Une augmentation de loffre de pétrole sur le marché mondial a tendance à exercer une pression à la baisse sur les prix du brut.
Cela pourrait se traduire par une volatilité accrue pour les valeurs du secteur énergétique à la Bourse de Casablanca, notamment pour les entreprises imports dépendantes de la qualité et du prix du pétrole brut, telles que TotalEnergies Maroc ou Afriquia Gaz.
À moyen terme, les investisseurs devront surveiller avec attention lévolution de ces discussions et les réactions du marché mondial à léventuelle mise en place de ce nouvel oléoduc.
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