L industrie pétrolière de l Equateur traverse une crise profonde.
À la suite de plusieurs décennies marquées par la corruption, la diminution de l investissement privé, une infrastructure dégradée et de multiples catastrophes environnementales, la croissance de la production et des réserves affiche désormais une tendance négative.
Les déversements de pétrole, qui ont un impact lourd sur l environnement, deviennent récurrents.
Il est établi que les autorités nationales à Quito peinent à endiguer ces événements nuisibles.
La volonté affichée par le président Daniel Noboa de relancer ce secteur vital pour l économie du pays expose le territoire à des risques de pollution importants, aggravés par la recrudescence des violences liées au trafic de cocaïne qui détournent l attention du gouvernement.
En ce qui concerne la Bourse de Casablanca, une instabilité persistante du secteur pétrolier en Équateur pourrait entraîner une volatilité accrue sur les marchés mondiaux de l énergie.
Cette situation aurait des répercussions sur les sociétés cotées à la Bourse de Casablanca, en particulier celles dont l activité dépend des importations de produits énergétiques ou qui opèrent dans des industries fortement consommatrices de pétrole.
Les investisseurs marocains pourraient ainsi être amenés à revoir leur positionnement en fonction de l évolution des cours du brut au niveau international, influencée aujourd hui par l incertitude équatorienne.
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