Le bureau du procureur général dIndonésie a élargi lenquête pour corruption sur lachat de pétrole impliquant la société pétrolière et gazière publique Pertamina.
Ce dossier aurait entraîné une perte économique évaluée à 17,6 milliards de dollars soit 285 mille milliards de rupiahs indonésiens pour le pays.
Suite à lavancement des investigations, neuf nouveaux suspects ont été cités dans cette affaire relative à lapprovisionnement en pétrole brut et en produits pétroliers.
Parmi ces nouveaux suspects, six sont danciens cadres de filiales du groupe public et trois sont issus dentreprises privées.
Cette affaire met en lumière les vulnérabilités des marchés émergents face aux pratiques illégales au sein du secteur énergétique mondial.
Elle pourrait avoir un impact sur la perception du risque dans la région de lAsie du Sud-Est, entraînant une vigilance accrue des investisseurs sur les marchés internationaux.
A Casablanca, les opérateurs suivent de près lévolution de cette situation.
Si lincidence directe sur la Bourse de Casablanca reste limitée faute de liens commerciaux directs importants entre le Maroc et lIndonésie dans le secteur pétrolier, cette information pourrait néanmoins renforcer la prudence à légard des valeurs cotées exposées à la fois à lachanage international de matières premières et au risque juridique.
Les sociétés marocaines opérant dans limportation et le raffinage de pétrole pourraient subir une pression accrue sur leurs prix dachat, alors que le marché surveille étroitement toute volatilité additionnelle sur les cours mondiaux du pétrole.
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