Laccord commercial entre les États-Unis et lUnion européenne prévoit que lUE achète pour 250 milliards de dollars dénergie américaine chaque année durant les trois prochaines années.
Cette mesure vise à renforcer la sécurité énergétique du bloc européen en laidant à se détourner progressivement des importations russes.
Toutefois, daprès les analystes, les volumes requis pour atteindre cet objectif apparaissent difficilement réalisables compte tenu des capacités actuelles de production et dexportation américaines.
La levée du moratoire sur les nouveaux projets dexportation de gaz naturel liquéfié marque la fin de la période Biden sur ce dossier et saccompagne dune administration Trump prête à favoriser ces développements.
Pour le marché financier marocain et en particulier pour la Bourse de Casablanca, cet accord pourrait avoir des répercussions notables.
Les sociétés marocaines dépendantes de lapprovisionnement énergétique européen pourraient faire face à des ajustements de coûts à moyen terme si lUnion européenne se tourne massivement vers le gaz américain.
La volatilité des prix de lénergie sur les marchés internationaux pourrait impacter les groupes cotés dans des secteurs sensibles tels que lindustrie ou le transport.
De plus, une pression accrue sur la demande mondiale de gaz naturel liquéfié pourrait influencer les contrats dimportation du Maroc, avec des conséquences potentielles sur les résultats des sociétés actives dans lapprovisionnement énergétique et sur lensemble des indices sectoriels liés à lénergie à la Bourse de Casablanca.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc