Le Royaume-Uni, la France et lAllemagne ont activé le mécanisme dit de snapback de laccord nucléaire iranien de 2015 afin de rétablir les sanctions onusiennes à lencontre de Téhéran.
Ce trio européen, également désigné sous le nom E3, a adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies le 28 août pour enclencher cette procédure, qui sétale sur une période de 30 jours.
Durant ce délai, les ministres des Affaires étrangères des trois pays entendent poursuivre les discussions diplomatiques avec lIran, notamment autour de leur offre de prolongation et de possibles initiatives visant à rétablir la conformité de Téhéran à ses engagements internationaux.
Lobjectif fondamental partagé entre les membres du E3 est de promouvoir la stabilité et de contenir toute escalade dans la région.
Cette décision de réactivation des sanctions pourrait avoir un impact sur les marchés internationaux, notamment sur le marché pétrolier, ce qui nest pas sans conséquences pour la Bourse de Casablanca.
Un renforcement des sanctions contre lIran risque de provoquer des incertitudes quant à lapprovisionnement mondial en énergie et, par conséquent, de peser sur la volatilité des prix du pétrole.
Pour les entreprises marocaines cotées, particulièrement celles exposées aux importations dénergie ou dépendantes de lévolution des prix de matières premières, cette conjoncture accroît le risque de variation des coûts opérationnels.
Les investisseurs à Casablanca pourraient, dès lors, adopter des positions prudentes, privilégiant des valeurs jugées défensives ou moins sensibles aux chocs géopolitiques.
Dans ce contexte, la vigilance reste de mise, aussi bien pour les gestionnaires de portefeuilles que pour les opérateurs institutionnels, afin de naviguer au mieux cette phase dincertitude liée aux tensions internationales actuelles.
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