Au Pakistan, de nombreux agriculteurs optent désormais pour lénergie solaire afin dalimenter leurs systèmes dirrigation, abandonnant progressivement les pompes fonctionnant au diesel.
Ces exploitants agricoles dépendent pour la plupart des forages équipés de pompes motorisées afin de puiser leau souterraine, une pratique répandue dans une grande partie de ce pays qui compte plus de deux cents millions dhabitants.
Face à la hausse constante des prix du diesel et à la faiblesse persistante de lapprovisionnement électrique ces dernières années, linstallation de panneaux solaires connaît une forte progression dans le secteur agricole pakistanais.
Les stations de pompage alimentées par lénergie solaire permettent une irrigation plus régulière et plus efficace.
Toutefois, le coût initial de ces équipements solaires demeure élevé, ce qui représente un défi pour les petits exploitants.
Pour la Bourse de Casablanca, cette réorientation vers lénergie solaire au sein de lagriculture pakistanaise présente des enseignements importants pour le marché marocain.
Dune part, la montée en puissance de lénergie solaire au sein de lagriculture renforce lintérêt des investisseurs pour les entreprises actives dans le secteur des énergies renouvelables cotées à Casablanca, notamment celles impliquées dans la fabrication de panneaux solaires ou linstallation de solutions dénergie propre.
Dautre part, elle met en avant la nécessité pour les sociétés agricoles marocaines cotées en Bourse de sadapter à la transition énergétique mondiale pour améliorer leur compétitivité et réduire leur dépendance à légard des énergies fossiles.
Dans un contexte où lautonomie énergétique et la durabilité environnementale deviennent des enjeux majeurs, lexemple pakistanais pourrait constituer un facteur daccélération des investissements verts au Maroc, avec un impact potentiel sur la valorisation des titres liés à ce secteur au sein de la place casablancaise.
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