Le Tadjikistan dépend presque entièrement de donateurs internationaux pour financer 82 projets dinfrastructures gouvernementaux répartis sur de nombreux secteurs.
Les principales institutions de développement international, telles que la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et le Fonds international de développement agricole des Nations Unies, assurent environ 97 pour cent du financement de ces projets, dont le coût total est estimé à 4,5 milliards de dollars selon un rapport denquête publié par lagence de presse Asia-Plus.
Sur les quelque 4,4 milliards de dollars mobilisés, la quasi-totalité provient donc de fonds étrangers.
Limpact de cette configuration sur la Bourse de Casablanca reste indirect mais mérite lattention des investisseurs.
La forte dépendance du Tadjikistan à légard de laide internationale révèle avant tout la fragilité de certains marchés émergents et la place centrale des bailleurs de fonds multilatéraux dans la dynamique des investissements dans ces régions.
Pour les entreprises marocaines actives à linternational, notamment celles du secteur du BTP et de lingénierie cotées à Casablanca, une ouverture accrue des marchés émergents pourrait se traduire par de nouvelles opportunités mais aussi par une concurrence renforcée sur les appels doffres internationaux, largement financés par les grandes institutions mondiales.
Par ailleurs, cette situation met en avant limportance pour les marchés émergents dadopter des modèles financiers plus autonomes et diversifiés pour garantir leur stabilité à long terme.
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