Les prix du pétrole brut ont connu cette semaine leur plus forte hausse depuis le début du mois de juin, période marquée par une attaque de missile lancée par Israël contre lIran.
Cette fois-ci, cette flambée est liée à lannonce par la Russie de restrictions à lexportation de diesel, ce qui laisse présager une tension accrue sur loffre.
Au moment de la rédaction de cet article, le baril de Brent se négociait à 69,59 dollars, tandis que le West Texas Intermediate atteignait 65,21 dollars.
Hier, le vice-premier ministre russe Alexandre Novak a indiqué que linterdiction des exportations dessence déjà en vigueur serait prolongée jusquà la fin de lannée, et une mesure analogue concernant le diesel serait également envisagée.
Cette actualité exerce une pression supplémentaire sur les marchés énergétiques mondiaux, notamment en Europe et en Afrique du Nord, où de nombreux pays, dont le Maroc, sont dépendants des importations de produits pétroliers raffinés russes.
À la Bourse de Casablanca, cette hausse des prix du pétrole brut pourrait renforcer la volatilité des valeurs pétrolières et des secteurs consommateurs dénergie tels que la chimie, le transport et certaines industries lourdes.
Les sociétés marocaines actives dans la distribution de produits pétroliers pourraient accroître leurs marges sur les stocks existants, mais un renchérissement prolongé du baril pèserait sur leurs coûts dapprovisionnement, tout en amplifiant les anticipations dinflation.
Sur le plan macroéconomique, une hausse durable des prix du brut rappellerait aux investisseurs les défis liés à la facture énergétique du pays, influençant potentiellement la performance des indices boursiers.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc