Dans une escalade spectaculaire des tensions au Moyen-Orient, les États-Unis ont lancé dans la nuit de samedi des frappes ciblées sur trois sites nucléaires iraniens situés à Natanz, Ispahan et Fordo.
Cette attaque a immédiatement suscité de vives inquiétudes concernant lenvolée des prix du pétrole, une forte instabilité sur les marchés financiers et un approfondissement de limplication américaine dans le conflit régional.
Lopération a été annoncée par le président Donald Trump via Truth Social ainsi que lors dune allocution télévisée.
Le président a présenté cette intervention comme une réussite militaire majeure, affirmant que les principales installations denrichissement nucléaire iraniennes ont été neutralisées.
Les marchés internationaux ont réagi rapidement à cette attaque.
Dans les premières heures qui ont suivi lannonce, les cours du pétrole brut ont bondi, franchissant temporairement les 90 dollars le baril, alimentés par la crainte dune interruption de lapprovisionnement régional.
La volatilité a également gagné les indices boursiers globaux, en particulier dans les secteurs de lénergie, de la défense et des matières premières.
À la Bourse de Casablanca, londe de choc sest fait ressentir dès louverture des marchés.
Lindice MASI a connu une baisse modérée, reflet dune prudence accentuée des investisseurs face au risque géopolitique grandissant.
Les secteurs fortement exposés aux importations énergétiques, notamment les entreprises industrielles et les compagnies de transport, ont enregistré des reculs notables.
Les valeurs bancaires sont restées sous pression, accentuées par lincertitude sur les effets inflationnistes possibles dune hausse prolongée des prix de lénergie.
En revanche, certaines entreprises du secteur des mines et des phosphates ont vu leur cours progresser, soutenues par une demande accrue des matières premières considérées comme valeurs refuges en temps de crise.
Le marché obligataire marocain a également été marqué par une légère tension sur les taux à court terme, conséquence des anticipations inflationnistes.
Les analystes locaux estiment que la suite des événements au Moyen-Orient sera déterminante pour la trajectoire des marchés financiers marocains.
Une escalade prolongée du conflit pourrait exercer une pression additionnelle sur les équilibres budgétaires et commerciaux du Royaume, fortement dépendant des importations énergétiques.
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