Les prix du pétrole brut sapprêtent à enregistrer une nouvelle hausse hebdomadaire, la troisième consécutive, dans un contexte de fortes tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Le conflit entre Israël et lIran ne montre aucun signe dapaisement, chacun poursuivant les frappes sans volonté apparente de recourir à la diplomatie.
Au moment de la rédaction, le baril de Brent se négociait à 77,04 dollars tandis que le WTI sétablissait à 75,67 dollars, à louverture de la deuxième semaine descalade militaire.
Malgré un léger repli par rapport aux niveaux de jeudi, les cours du pétrole restent soutenus par les inquiétudes croissantes liées à la sécurité maritime dans la région.
Les tarifs de fret pour les navires-citernes ont atteint des sommets, tout comme les primes dassurance, poussant de nombreux opérateurs à éviter le détroit dOrmuz, un point de passage stratégique pour le commerce mondial de lor noir.
Ces tensions renforcent les anticipations de perturbations de lapprovisionnement au niveau global, ce qui continue dalimenter la volatilité sur les marchés énergétiques.
À la Bourse de Casablanca, cette nouvelle flambée des prix du pétrole pourrait avoir plusieurs répercussions.
Les valeurs du secteur énergétique, bien que limitées sur le marché marocain, pourraient bénéficier indirectement de la tendance haussière.
En revanche, les secteurs liés à la consommation et au transport risquent den pâtir, notamment en raison du renchérissement des coûts dimportation des produits pétroliers.
Cette situation pourrait également raviver les craintes inflationnistes, pesant sur le moral des investisseurs institutionnels comme particuliers.
Par conséquent, une certaine prudence pourrait dominer les séances à venir, avec une rotation sectorielle vers les valeurs refuge du Masi.
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