Les prix du pétrole brut ont entamé la semaine en hausse à la suite du discours du président de la Réserve fédérale américaine vendredi dernier.
Ce discours a ravivé les espoirs dune nouvelle baisse des taux dintérêt plus tard dans lannée.
Par ailleurs, les attaques ukrainiennes contre les infrastructures énergétiques russes continuent de peser sur le marché.
Au moment de la rédaction, le brut Brent se négociait à 67,85 dollars tandis que le West Texas Intermediate atteignait 63,79 dollars le baril.
Cette progression intervient après une hausse de près de 3 pour cent sur lannée précédente, alors que lissue rapide du conflit en Ukraine semble séloigner.
Après trois attaques visant loléoduc Druzhba, qui assure lacheminement du brut russe vers la Hongrie et la Slovaquie, le marché reste sous pression et marque lincertitude géopolitique ambiante.
Sur la Bourse de Casablanca, cette évolution des prix du pétrole a un impact direct et immédiat.
La volatilité des cours du brut influence le coût des importations dénergie, un facteur clé pour de nombreuses entreprises marocaines cotées, notamment dans les secteurs du transport, de lindustrie et de la distribution.
Les sociétés opérant dans des domaines sensibles au prix de lénergie pourraient faire face à une hausse des charges, affectant ainsi leur rentabilité et, à terme, leur valorisation boursière.
Inversement, certains acteurs pourraient bénéficier de la dynamique haussière du secteur pétrolier mondial, notamment les filiales marocaines de groupes internationaux impliqués dans le trading ou le stockage de produits pétroliers.
Dans ce contexte, les investisseurs à Casablanca restent attentifs à lévolution des marchés pétroliers mondiaux et à lincidence des tensions géopolitiques sur la stabilité économique locale.
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