Les marchés pétroliers recentrent leur attention sur lOPEP Plus alors que le cessez-le-feu entre lIran et Israël semble se maintenir.
La prochaine réunion du cartel, prévue ce week-end, est considérée comme un événement déterminant pour lévolution des prix du brut à court terme.
Depuis que les pays membres de lOPEP Plus ont entamé la réduction progressive de leurs coupes volontaires en production, soit environ 2,2 millions de barils par jour, les analystes anticipent une augmentation significative de loffre, principalement de la part des producteurs du Moyen-Orient désireux de récupérer des parts de marché.
Cette dynamique se confirme à travers les chiffres des exportations de juin en provenance dArabie Saoudite.
Saudi Aramco a intensifié ses expéditions, atteignant désormais 6,4 millions de barils par jour via le transport maritime.
Ces développements suscitent des préoccupations quant à un possible déséquilibre entre offre et demande, dans un contexte économique mondial encore marqué par des incertitudes sur les perspectives de croissance.
Si loffre augmente trop rapidement sans reprise équivalente de la demande, cela pourrait exercer une pression baissière sur les cours du pétrole.
Pour la Bourse de Casablanca, ces évolutions sur le marché de lénergie ne sont pas sans conséquence.
Le Maroc, fortement importateur de produits pétroliers, pourrait bénéficier temporairement de prix plus bas, ce qui allégerait la facture énergétique nationale et permettrait aux entreprises locales de réduire leurs coûts opérationnels.
Cela profiterait notamment aux secteurs industriels, du transport et de la logistique, avec des impacts potentiels sur les bénéfices et la valorisation boursière des sociétés cotées.
En revanche, une volatilité excessive sur les prix du brut pourrait perturber les prévisions budgétaires et accroître lincertitude pour les investisseurs.
Les gestionnaires de fonds opérant sur la place casablancaise suivront donc de près les décisions qui sortiront de la prochaine réunion de lOPEP Plus, dans lattente dune orientation plus claire des marchés énergétiques pour le second semestre.
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