En 2021, le Texas a adopté deux lois visant à limiter les relations commerciales de lÉtat avec les entreprises considérées comme hostiles aux secteurs des combustibles fossiles et des armes à feu.
LÉtat texan a ainsi interdit à ses fonds de retraite et autres entités publiques dinvestir dans près de 350 fonds pratiquant linvestissement responsable fondé sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, également appelé ESG.
Selon les autorités texanes, ce type de placement ne serait pas dans lintérêt financier optimal de ses bénéficiaires.
Ainsi, de grands acteurs de Wall Street tels que Citigroup, BlackRock, Barclays et dautres membres dorganisations promouvant les principes ESG figurent parmi les groupes exclus.
Cette décision traduit une volonté politique affirmée de privilégier les intérêts économiques traditionnels du Texas, où les industries pétrolières et gazières occupent une place centrale.
De telles mesures ont suscité de vifs débats sur lévolution de la finance responsable et son impact sur la rentabilité des investissements à long terme.
Sur la Bourse de Casablanca, cette politique restrictivede lÉtat texan a une portée indirecte mais non négligeable.
Les gérants de fonds marocains, notamment ceux actifs dans les stratégies dinvestissement international, observent de près lévolution de la réglementation ESG aux États-Unis.
Si certains investisseurs institutionnels internationaux réduisent leur exposition aux fonds ESG en raison de telles décisions politiques, le marché casablancais peut voir évoluer les flux dinvestissement étrangers ou la stratégie dintégration des critères ESG dans la cotation des entreprises marocaines.
Cependant, la dynamique marocaine semble aller dans le sens dune meilleure prise en compte des enjeux ESG, facteur reconnu dattractivité pour les investisseurs internationaux soucieux de responsabilité sociale et environnementale.
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