Les géants pétroliers russes traversent une période particulièrement difficile, soumis à la fois à la baisse des prix du brut, aux sanctions internationales et à des taux dintérêt élevés.
Cette conjoncture pèse lourdement sur leur rentabilité et met en évidence les limites de la capacité de Moscou à protéger son secteur énergétique face aux turbulences mondiales.
Rosneft, principal producteur pétrolier russe, a ainsi enregistré une chute de 68 pour cent de ses bénéfices au cours du premier semestre 2025 par rapport à la même période en 2024.
La société explique ce repli par un excédent doffre sur le marché mondial du pétrole brut, une conséquence du démantèlement progressif des réductions de production opérées par lalliance OPEC Plus.
Le directeur général Igor Sechin a également tiré la sonnette dalarme concernant la fragilité de la situation actuelle.
Cette évolution internationale exerce une influence sur la Bourse de Casablanca, notamment pour les entreprises liées aux secteurs de lénergie et du transport.
La diminution des profits des sociétés pétrolières russes sinscrit dans un contexte de surplus doffre mondiale qui pourrait maintenir les prix du pétrole à des niveaux bas, ce qui est susceptible dalléger la facture énergétique du Maroc, importateur net de pétrole.
Pour les sociétés marocaines, cette situation pourrait améliorer les marges de certaines industries dépendantes de lénergie, renforcer la compétitivité des exportateurs et influer sur le comportement des investisseurs en bourse.
Toutefois, la volatilité persistante des marchés pétroliers impose une vigilance accrue pour anticiper déventuels retournements de tendance.
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