Les opérations de fusions et acquisitions dans le secteur amont mondial du pétrole et du gaz ont atteint un peu plus de 80 milliards de dollars au premier semestre 2025, soit une baisse de 34 pour cent sur un an.
Cette diminution sexplique principalement par la volatilité des prix du pétrole et par les incertitudes tarifaires liées à la politique de ladministration Trump.
Selon les données de Rystad Energy, le marché a montré une faiblesse notable au premier trimestre, la valeur totale des transactions atteignant à peine 28 milliards de dollars, contre 66 milliards au premier trimestre 2024.
Ce recul est dû en grande partie à une activité en demi-teinte en Amérique du Nord, dont la part dans la valeur mondiale des opérations sest fortement contractée.
Pour la Bourse de Casablanca, cet essoufflement des investissements internationaux dans le secteur pétrolier pourrait avoir des répercussions sur la perception des risques associés aux entreprises énergétiques cotées.
Les sociétés marocaines du secteur pourraient voir lintérêt des investisseurs faiblir, notamment en raison dune prudence accrue face aux incertitudes globales et à la baisse du dynamisme observé chez les acteurs majeurs.
Par ailleurs, la volatilité prolongée des cours du brut pourrait freiner les anticipations de croissance dans le segment pétrolier local, impactant ainsi le comportement des opérateurs à Casablanca.
Il sera donc essentiel pour les entreprises marocaines du secteur de se montrer résilientes et dadapter leurs stratégies pour rester attractives dans ce contexte international moins porteur.
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