À lapproche de léchéance du 8 août fixée par le président américain Donald Trump pour que le Kremlin cesse les combats en Ukraine, Washington cherche à accentuer la pression économique sur Moscou et cible désormais un marché clé : les ventes de pétrole russe à la Chine.
Limiter le volume de pétrole acheté par Pékin à la Russie sest imposé comme un obstacle inattendu dans les discussions commerciales en cours entre les États-Unis et la Chine à Stockholm.
Ces négociations visent à apaiser les différends persistants afin déviter des droits de douane punitifs et darriver à un accord commercial plus large.
Parallèlement, lirritation croissante du président Trump à légard du dirigeant russe ajoute une dimension de tension supplémentaire aux pourparlers.
Pour la Bourse de Casablanca, cette initiative américaine pourrait avoir des répercussions notables sur les marchés énergétiques mondiaux et, par ricochet, sur léconomie marocaine.
Une réduction des exportations de pétrole russe vers la Chine pourrait entraîner une reconfiguration de loffre pétrolière, générant potentiellement une volatilité accrue des prix du brut.
Le Maroc, en tant que pays importateur, surveillerait de près ces développements car toute hausse significative du pétrole impacterait le coût des importations et la rentabilité dun certain nombre de sociétés cotées, en particulier dans les secteurs du transport, de lindustrie et de lénergie.
Par ailleurs, lincertitude liée aux tensions commerciales internationales nourrit laversion au risque, ce qui pourrait influencer les flux dinvestissement et la performance globale de la Bourse de Casablanca dans les prochains mois.
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