Les dirigeants européens estiment que l Iran n a pas encore pris suffisamment de mesures pour éviter le rétablissement des sanctions dites snapback liées à son programme nucléaire, alors que la date limite approche à grands pas.
Malgré ce constat, les parties concernées ont convenu de poursuivre les discussions dans l espoir de trouver un terrain d entente avant l expiration du délai.
Le 24 septembre, après une rencontre avec le président iranien Masud Pezeshkian, le président français Emmanuel Macron a souligné qu il restait encore du temps pour parvenir à un accord, mais que la responsabilité incombait maintenant à Téhéran de répondre aux exigences considérées comme légitimes par les pays européens.
L éventualité d une réintroduction des sanctions contre l Iran a des conséquences immédiates sur les marchés mondiaux de l énergie, notamment sur le cours du pétrole.
Pour la Bourse de Casablanca, l incertitude autour de cette question pourrait entraîner une volatilité accrue sur les valeurs liées à l énergie et au transport, en raison des risques potentiels de hausse des prix du brut.
Les entreprises marocaines opérant dans des secteurs énergivores pourraient voir leur rentabilité impactée si les tensions venaient à s intensifier, ce qui pèserait sur la confiance des investisseurs et sur l ensemble du marché actions marocain.
Par ailleurs, une issue positive aux négociations offrirait un certain apaisement et soutiendrait la stabilité des principaux indices à Casablanca.
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