Depuis plusieurs mois, les prévisions dun excédent pétrolier dominent lactualité des marchés de lénergie.
Cette semaine, Bloomberg a signalé que les premiers signes dune surabondance commencent déjà à apparaître, avec plusieurs millions de barils de pétrole du Moyen-Orient restant invendus lors du dernier cycle des transactions au comptant.
Toutefois, certains spécialistes estiment que le risque dune surproduction nest pas imminent, notamment à lapproche de la saison hivernale, période propice au stockage de combustibles pour le chauffage.
Entre six et douze millions de barils de brut produits au Moyen-Orient nont pas trouvé preneurs lors de la dernière session du marché au comptant, pour des livraisons prévues en novembre.
Concernant la Bourse de Casablanca, cette situation pourrait influencer les valeurs énergétiques ainsi que les entreprises fortement exposées aux coûts des matières premières.
Une éventuelle disponibilité accrue du pétrole pourrait conduire à une correction à la baisse des prix du brut, offrant ainsi une marge de manœuvre supplémentaire aux secteurs consommateurs dénergie tels que le transport et lindustrie.
Cependant, si lincertitude persiste à linternational, on peut sattendre à une volatilité accrue sur le marché local et à une attention particulière des investisseurs envers les entreprises cotées dépendantes de lévolution des prix pétroliers.
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