Lune des priorités affichées par le président Donald Trump lors de son entrée en fonction consistait à supprimer les subventions généreuses accordées aux énergies renouvelables comme léolien et le solaire.
Selon ses détracteurs, ces aides représentent une charge excessive pour le budget fédéral.
Cette intention avait provoqué une vive inquiétude dans les secteurs liés à la transition énergétique, laissant penser quune telle réforme serait facile à mettre en œuvre.
Il nen est rien.
En réalité, une grande partie des milliards de dollars versés au titre de subventions a bénéficié à des États dirigés par des Républicains.
Depuis plusieurs mois, des signaux dalarme sont apparus.
De nombreuses entreprises établies dans ces États, traditionnellement conservateurs, ont largement profité des fonds alloués par lInflation Reduction Act pour financer leurs projets de transition énergétique.
Des grands groupes internationaux, tels que Toyota, ont engagé des investissements importants dans ces régions, attirés par les incitations fiscales et les possibilités de développement à long terme.
Le paradoxe découle du fait que la réforme voulue par ladministration Trump pourrait se heurter à des résistances au sein même du camp républicain, tant leffet de ces subventions sur léconomie de plusieurs États est devenu structurant.
Lénergie solaire, léolien et les infrastructures de stockage ont permis de revitaliser certaines zones industrielles tout en créant des milliers demplois.
Sur le plan international, cette incertitude politique autour des subventions américaines aux énergies vertes pourrait créer une reconfiguration des flux dinvestissements à moyen terme.
Pour la Bourse de Casablanca, cela soulève des enjeux stratégiques importants.
Les entreprises marocaines engagées dans les secteurs des énergies renouvelables et des technologies propres pourraient se retrouver face à des opportunités nouvelles, notamment en tant qualternative stable pour des investisseurs soucieux dun cadre réglementaire prévisible.
De plus, si certains financements se détournent des États-Unis en raison dune baisse du soutien fédéral, les marchés émergents bien positionnés sur ces thématiques pourraient en tirer parti.
Les valeurs marocaines actives dans la transition énergétique, cotées à la Bourse de Casablanca, comme celles opérant dans le solaire, lhydrogène ou les infrastructures durables, pourraient attirer lattention des investisseurs internationaux à la recherche de nouveaux relais de croissance.
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