Alors que les centres de données exercent une pression croissante sur les réseaux électriques mondiaux, les priorités tant politiques quéconomiques évoluent progressivement.
Laccent ne porte plus uniquement sur la production dénergie propre, mais sur la nécessité de générer davantage dénergie tout court.
Les ajouts prévus de capacités renouvelables savèrent insuffisants pour accompagner la demande exponentielle du secteur technologique à léchelle mondiale.
Ce déséquilibre laisse craindre un retard dans la réalisation des objectifs climatiques.
La montée en puissance de lintelligence artificielle accélère considérablement la demande en électricité des centres de données.
Les régions qui accueillent ces infrastructures peinent à suivre le rythme, avec des conséquences marquées sur leur approvisionnement énergétique.
Une étude menée en 2024 par des chercheurs de luniversité Cornell met en lumière lampleur de ce défi, en insistant sur le décalage grandissant entre la capacité énergétique disponible et les besoins du secteur numérique.
Pour la Bourse de Casablanca, cette dynamique mondiale pourrait générer plusieurs types dimpacts.
Dune part, les entreprises marocaines actives dans le secteur de lénergie ou spécialisées dans le développement des énergies renouvelables pourraient percevoir de nouvelles opportunités, notamment à travers lexportation de leur savoir-faire ou par lattraction dinvestissements destinés à renforcer les capacités électriques nationales.
Dautre part, les sociétés fortement consommatrices délectricité, comme celles du secteur technologique ou industriel, pourraient se retrouver confrontées à une augmentation de leurs coûts énergétiques, ce qui serait susceptible dinfluencer leur rentabilité et leur valorisation boursière.
Le marché surveillera donc de près les décisions politiques et les investissements à venir dans le secteur de lénergie afin de préserver la compétitivité des entreprises cotées sur la place casablancaise.
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