Oubliez la trahison.
Oubliez les volte-face.
Ce que font actuellement les grandes banques mondiales ne constitue pas un reniement des engagements climatiques, mais plutôt une prise de conscience trop longtemps différée.
En 2024, elles ont injecté près de 900 milliards de dollars dans le financement des énergies fossiles, selon le dernier rapport Banking on Climate Chaos.
Tandis que les organisations de défense de lenvironnement sindignent, les investisseurs observent en silence, parfois avec approbation.
Les établissements financiers tels que JPMorgan Chase, Bank of America, Citigroup ou encore Barclays ne changent pas de cap : ils cessent simplement de se voiler la face.
Ce réalignement stratégique met en lumière le retour à une logique de rentabilité immédiate, dans un contexte où la transition énergétique peine à se concrétiser pleinement.
Les besoins massifs en énergie, combinés à une incertitude géopolitique persistante, poussent les acteurs financiers à privilégier les secteurs offrant des rendements stables à court terme, au détriment des objectifs climatiques fixés ces dernières années.
Sur la Bourse de Casablanca, cette orientation globale vers les ressources traditionnelles pourrait avoir un impact notable.
Les valeurs du secteur énergétique, en particulier celles opérant dans les hydrocarbures ou profitant indirectement de cette dynamique, pourraient bénéficier dun regain dintérêt.
À linverse, les titres liés aux énergies renouvelables ou à des projets de développement durable risquent de pâtir dun manque délan financier à linternational.
Dans ce contexte, les investisseurs marocains surveillent de près les flux de capitaux étrangers et réévaluent leurs stratégies.
Les mouvements observés sur les grandes places financières mondiales influencent de manière croissante les anticipations sur le MASI.
Une lecture attentive de ces tendances est désormais incontournable pour orienter les portefeuilles dans un environnement où réalisme économique et ambition climatique saffrontent.
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