Les entreprises énergétiques russes font actuellement face à dimportantes difficultés de financement, suscitant des interrogations quant à la capacité de Rosatom, lagence russe de lénergie nucléaire, à honorer ses engagements pour la construction de la première centrale atomique du Kazakhstan.
Ces soucis financiers ont déjà conduit une autre entreprise publique russe, Inter RAO, à perdre sa position dans le projet de construction de trois centrales thermiques au Kazakhstan.
Lors dune intervention devant la Commission dEtat russe de lénergie le 30 juillet, Andrei Petrov, haut responsable de Rosatom, a admis que lagence était en quête de solutions face à ces obstacles financiers.
Cette situation met en lumière la fragilité du financement des grands projets énergétiques russes à linternational.
Les incertitudes qui pèsent sur la réalisation des centrales nucléaires et thermiques au Kazakhstan pourraient avoir des répercussions sur lensemble du secteur énergétique de la région, mais aussi sur ses partenaires étrangers.
En ce qui concerne la Bourse de Casablanca, ces difficultés rencontrées par les entités énergétiques russes pourraient influencer la perception du risque sur les marchés émergents et impacter la valorisation des sociétés marocaines du secteur de lénergie cotées à la place casablancaise.
La dépendance de certains acteurs marocains aux équipements, au financement ou à la technologie russes pourrait être remise en question, poussant les investisseurs à surveiller de près lévolution de la situation et à privilégier la prudence dans leurs choix dinvestissement.
Les valeurs les plus exposées, notamment celles ayant des liens directs ou indirects avec des partenaires russes, pourraient ainsi voir leur cours faire lobjet dune plus grande volatilité dans les prochains mois.
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