Keith Kellogg, lémissaire spécial de Donald Trump pour la Russie et lUkraine, a récemment averti dans des commentaires publiés que les sanctions sur le pétrole produiront un impact économique particulièrement sévère si elles sont appliquées de manière stricte.
Selon lui, jusquà présent, leur mise en œuvre na pas encore été menée à son plein potentiel.
Cet avertissement intervient peu après lannonce du président Trump, faite en début de semaine, visant à ramener à dix jours seulement le délai accordé à la Russie pour négocier une solution à la guerre en Ukraine, contre cinquante jours auparavant.
Keith Kellogg souligne que la pression maximale sur le secteur pétrolier na pas encore été exercée, laissant entendre que des mesures plus rigoureuses pourraient profondément bouleverser léconomie mondiale.
Sur la Bourse de Casablanca, de telles annonces suscitent linquiétude.
En effet, le Maroc dépend en grande partie des importations énergétiques et toute atteinte à léquilibre du marché pétrolier international se répercute rapidement sur les coûts de production et dapprovisionnement des entreprises marocaines cotées.
Les valeurs industrielles, du transport et de lagroalimentaire pourraient subir des pressions supplémentaires sur leurs marges en cas de nouvelle contraction de loffre ou de hausse des prix du brut.
En période de tensions internationales exacerbées, la volatilité accrue des marchés mondiaux renforce lincertitude sur le marché casablancais et incite les investisseurs institutionnels à davantage de prudence dans la gestion de leurs portefeuilles.
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