Le contexte énergétique mondial connaît une évolution décisive en faveur du nucléaire, après plusieurs décennies de méfiance et de politiques peu favorables à son développement.
Cette semaine, le mouvement sest accéléré avec lannonce de la Banque mondiale, qui fait son grand retour dans le financement de projets nucléaires.
Il sagit dune inflexion majeure dans les orientations énergétiques internationales, portée par la nécessité de répondre à une demande énergétique croissante dans les pays en développement tout en respectant les objectifs climatiques.
La Banque mondiale justifie ce changement stratégique par lurgence dassurer un approvisionnement stable et bas carbone pour accompagner lindustrialisation et la croissance démographique de nombreuses régions du globe.
Le nucléaire apparaît comme une solution crédible et soutenable, capable de fournir une quantité importante dénergie sans émissions directes de gaz à effet de serre.
Cette décision pourrait encourager dautres institutions financières internationales à réévaluer leur position vis-à-vis de cette technologie.
Pour la Bourse de Casablanca, cette dynamique ouvre de nouvelles perspectives.
Le Maroc, engagé dans une transition énergétique ambitieuse, a déjà exprimé son intérêt pour le développement de lénergie nucléaire civile à long terme.
Bien que le secteur nucléaire nexiste pas encore à léchelle industrielle au Royaume, des sociétés cotées, notamment dans les domaines de lingénierie, de la construction et des matériaux, pourraient bénéficier à moyen terme dopportunités liées à des projets dinfrastructure ou à la coopération internationale dans ce domaine.
De plus, cette évolution pourrait renforcer lintérêt des investisseurs pour les valeurs liées à lénergie, à lenvironnement et aux nouvelles technologies, déjà présentes sur la place casablancaise.
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