Il y a seulement quelques années, la Capture et le Stockage du Carbone, communément appelée CCS, était perçue comme le principal espoir du secteur pétrolier et gazier.
Les grandes entreprises de combustibles fossiles misaient alors sur dimportants investissements dans des activités liées à la CCS, avec pour objectif de décarboner leurs opérations.
De nombreux gouvernements à travers le monde ont récemment encouragé ce type dinitiatives en soutenant financièrement des projets dénergie verte, dans lespoir de réduire les émissions de carbone issues des activités pétrolières et gazières.
Cette stratégie visait également à permettre aux pays de continuer à utiliser les énergies fossiles, tout en assurant une transition énergétique sur plusieurs décennies.
Cependant, on observe aujourdhui de nombreux retards dans le déploiement effectif des projets CCS.
Lenthousiasme initial peine à se traduire par des réalisations concrètes, ce qui alimente le scepticisme quant à la capacité de cette technologie à tenir ses promesses en matière de réduction dempreinte carbone.
Ce ralentissement pose la question de la viabilité à long terme des investissements dans les énergies traditionnelles, une donnée qui pourrait impacter le comportement de plusieurs acteurs financiers et industriels.
Sur la Bourse de Casablanca, le contexte global autour de la CCS est analysé de près par les investisseurs et les entreprises cotées, notamment celles opérant dans lénergie et lindustrie lourde.
Le retard dans ladoption de cette technologie risque de ralentir la valorisation des sociétés engagées sur ce segment, certaines dentre elles ayant basé leur stratégie de transition énergétique sur lessor rapide de la CCS.
Dun point de vue boursier, toute incertitude autour de la capacité effective à réduire durablement les émissions pourrait influencer le cours des actions, en particulier celles exposées à la pression réglementaire internationale et à la nécessité de respecter des normes environnementales de plus en plus strictes.
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