Un jour après la fin du sommet de lOTAN à La Haye, les dirigeants de lUnion européenne se rendront à Bruxelles pour leur Conseil européen dété habituel.
Prévu pour débuter le matin du 26 juin, le sommet pourrait se prolonger jusquau lendemain en raison dun ordre du jour particulièrement chargé.
Parmi les sujets majeurs figurent les relations avec lIran, où lUnion européenne cherche à maintenir sa crédibilité diplomatique sur la scène internationale.
Selon des diplomates basés à Bruxelles, lUE souhaite jouer un rôle de médiateur en facilitant déventuels pourparlers directs entre les États-Unis et Téhéran.
Ce sommet revêt une importance stratégique à un moment où les tensions géopolitiques au Moyen-Orient ont un impact direct sur les marchés de lénergie et sur la stabilité économique régionale.
La perspective dune reprise des négociations entre Washington et Téhéran pourrait apaiser les craintes de déséquilibres dans les approvisionnements pétroliers, ce qui aurait pour effet de contenir la volatilité des prix du pétrole à linternational.
En ce qui concerne la Bourse de Casablanca, toute détente sur la scène géopolitique moyen-orientale pourrait entraîner une stabilisation des coûts énergétiques, ce qui est positif pour les entreprises marocaines fortement consommatrices dénergie.
Des niveaux de prix du pétrole plus prévisibles favoriseraient également la planification budgétaire des grandes sociétés cotées dans les secteurs de lindustrie, de la logistique et de lagroalimentaire.
Les investisseurs institutionnels surveilleront donc cette réunion avec attention, car ses retombées diplomatiques peuvent influencer indirectement les performances du marché actions au Maroc.
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