La saison des résultats trimestriels se poursuit et nous nen sommes quà ses débuts avec à peine un tiers des entreprises du S and P 500 ayant publié leurs chiffres pour le deuxième trimestre.
Daprès les données de FactSet, le taux de croissance des bénéfices agrégés de cet indice sétablit actuellement à 6,4 pour cent en glissement annuel, marquant ainsi son niveau le plus bas depuis six trimestres.
Le secteur de lénergie, décisif pour la tendance générale, est une nouvelle fois sous pression et devrait afficher la plus faible performance bénéficiaire parmi les onze principaux secteurs de léconomie américaine, avec un recul attendu de 24 pour cent.
Ce repli est attribuable principalement à la faiblesse des prix du pétrole, qui pèse sur les résultats financiers du secteur.
Cette conjoncture affecte également la Bourse de Casablanca, fortement dépendante des mouvements internationaux, notamment dans les secteurs liés à lénergie et à lindustrie.
La baisse des marges dans lénergie et la volatilité des matières premières peuvent influencer la confiance des investisseurs et entraîner une prudence accrue sur les valeurs cotées à la Bourse de Casablanca, particulièrement celles exposées aux dynamiques mondiales de lénergie et à lévolution des grandes places internationales.
Ainsi, toute détérioration des performances du secteur énergétique aux États Unis pourrait réduire lattrait pour les actions marocaines similaires ou pour les entreprises exportatrices affectées par la baisse de la demande mondiale.
Les opérateurs resteront donc attentifs à lévolution de la saison des résultats américains pour anticiper les éventuels impacts sur le marché local.
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