Le gouvernement britannique envisage une modification du cadre législatif régissant les projets pétroliers et gaziers en mer du Nord dans le but de réduire les factures d énergie pour les ménages.
Cette initiative intervient alors que Michael Shanks, ministre rattaché au secrétaire à l énergie Ed Miliband, se rendra en Écosse ce jeudi.
Une décision est attendue concernant une éventuelle intervention de l exécutif dans les contentieux juridiques remportés l an dernier par des groupes environnementalistes.
Ces litiges portaient sur un projet pétrolier mené par Equinor à Rosebank ainsi qu un champ gazier développé par Shell à Jackdaw.
Le gouvernement britannique a par ailleurs alloué des financements supplémentaires au ministère de la sécurité énergétique et de la neutralité carbone afin d intensifier ses investissements à partir de 2026.
Ces fonds devraient permettre un soutien accru aux grandes infrastructures énergétiques, notamment dans les ressources fossiles, malgré les pressions écologiques.
Du point de vue des marchés, cette volonté de relancer certains projets énergétiques stratégiques au Royaume-Uni pourrait avoir une influence indirecte sur la Bourse de Casablanca.
Le Maroc, qui dépend largement des marchés internationaux pour son approvisionnement énergétique, pourrait bénéficier d un abaissement des prix du gaz et du pétrole si cette augmentation de l offre britannique se confirme.
Cela aurait un impact positif sur plusieurs valeurs cotées à la Bourse de Casablanca, notamment dans les secteurs du transport, de l industrie et de l énergie.
Les titres tels que TotalEnergies Marketing Maroc ou Afriquia Gaz pourraient profiter d une reprise de la croissance économique stimulée par des prix énergétiques plus accessibles.
À plus long terme, cela pourrait renforcer la stabilité macroéconomique du pays et attirer de nouveaux flux d investissement vers les sociétés présentes sur le marché boursier marocain.
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