Le gouvernement britannique, qui sest engagé à ne pas délivrer de nouveaux permis dexploration pétrolière et gazière, envisage de donner plus de flexibilité aux opérateurs du secteur.
Il souhaite notamment leur permettre dévaluer la faisabilité des tiebacks, des raccordements qui relient des ressources voisines aux centres existants de production de pétrole et de gaz en mer du Nord.
Daprès un responsable de la majorité travailliste en Écosse cité par le Financial Times, lobjectif est dautoriser ces initiatives même si elles napportent quune augmentation marginale de la production.
Plus tôt cette année, le gouvernement britannique avait déjà lancé une consultation consacrée à lavenir énergétique propre du pays.
Pour la Bourse de Casablanca, cette décision pourrait avoir plusieurs répercussions.
Dune part, une légère hausse de la production pétrolière et gazière en mer du Nord est susceptible de peser sur les prix mondiaux de lénergie, ce qui pourrait bénéficier aux entreprises marocaines consommatrices dhydrocarbures ainsi quà des secteurs comme le transport et lindustrie.
Dautre part, les valeurs énergétiques cotées à Casablanca, notamment celles exposées à lamont pétrolier, risquent de voir leurs marges comprimées à court terme en cas de baisse des prix internationaux, liée à une offre accrue.
Enfin, cette évolution pourrait aussi favoriser lintérêt pour des modèles énergétiques plus durables au Maroc, conformément à la dynamique mondiale dinvestissement dans la transition énergétique.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc