Le Koweït fait face à des épisodes de chaleur extrême, à un vieillissement de ses infrastructures et à des coupures de courant non planifiées, ce qui pousse les autorités à investir massivement dans la fiabilité du réseau électrique.
Actuellement, les énergies renouvelables représentent moins de un pour cent de la production électrique du pays.
Cependant, le Koweït affiche l ambition d atteindre quinze pour cent d énergies renouvelables d ici à deux mille trente, tout en misant sur le gaz naturel comme combustible de transition clé.
Selon une analyse de Rystad Energy, cet objectif s avère difficilement atteignable.
Les projections actuelles estiment que la capacité renouvelable ne dépassera pas trois virgule trois gigawatts à l horizon deux mille trente, ce qui correspondrait à seulement sept pour cent de la production électrique nationale.
Cette situation met en lumière les défis fondamentaux auxquels sont confrontés plusieurs pays producteurs de pétrole dans leur transition énergétique, particulièrement au Moyen-Orient.
Pour la Bourse de Casablanca, les conséquences peuvent être indirectes mais notables.
D une part, le retard de la transition énergétique pourrait se traduire par une volatilité des prix de l énergie à l international, affectant le secteur industriel marocain et les sociétés cotées évoluant dans l importation ou la transformation de produits énergétiques.
D autre part, la nécessité d améliorer la sécurité énergétique pourrait encourager des opérateurs marocains à diversifier leurs partenaires ou à accélérer leurs propres investissements dans les énergies renouvelables, entraînant de possibles mouvements sur les cours de certaines valeurs stratégiques.
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