Au plus fort de la crise sanitaire liée au Covid, une étude avait révélé que le secteur de lélectricité investissait bien en deçà des montants nécessaires pour moderniser ses infrastructures et se préparer aux enjeux du changement climatique.
Plus de six ans ont passé et les investissements du secteur se rapprochent aujourdhui des objectifs fixés à lépoque.
Pourtant, la hausse des prix, qui dépasse désormais un tiers par rapport à cette période, creuse toujours lécart avec les besoins réels.
Parallèlement, les perspectives de demande future se sont améliorées, ce qui accroît encore la pression sur le secteur et suscite de nouvelles inquiétudes.
Après deux décennies de relative inertie, lurgence de la transition et la nécessité de rattraper le retard sont plus que jamais dactualité.
Pour la Bourse de Casablanca, cette tendance mondiale incite à une réflexion sur la capacité du marché marocain à anticiper et financer ladaptation des infrastructures énergétiques.
Le retard accumulé dans la modernisation des installations, face à une hausse continue de la demande et à un contexte dinflation des coûts, pose un risque de fragilisation pour les sociétés cotées du secteur.
À moyen terme, les investisseurs pourraient privilégier les entreprises capables dintégrer rapidement les défis liés à la transition énergétique, à la maîtrise des coûts et à la sécurisation de lapprovisionnement électrique.
Ce paradigme pourrait ainsi orienter les flux de capitaux vers les acteurs les mieux positionnés pour accompagner la transformation du mix énergétique marocain, condition essentielle à la compétitivité des industriels sur le marché régional et international.
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