Cest une annonce qui, bien que surprenante dans sa forme, nétonne guère sur le fond.
Le samedi 14 juin, dans un communiqué inhabituellement publié en fin de semaine, les autorités kazakhes ont révélé quelles avaient choisi le conglomérat public russe Rosatom pour construire la toute première centrale nucléaire du pays.
Cette décision marque un nouveau renforcement des liens structurels entre le Kazakhstan et son puissant voisin du nord, la Russie.
Cette orientation stratégique alimente depuis longtemps les débats au sein de la société civile et du paysage économique kazakh.
Parmi les opposants bien connus au projet, léconomiste Aset Nauryzbaev sest exprimé peu après lannonce dans une vidéo, estimant que le processus décisionnel sétait désormais conclu.
Mais la véritable surprise est survenue plus tard dans la journée, lorsque le président de Samruk-Kazyna, le principal fonds souverain kazakh, Almassadam Satkaliyev, a pris position publiquement, ouvrant la voie à de nouvelles prévisions macroéconomiques et à un agenda énergétique plus ambitieux pour les années à venir.
Sur le plan géopolitique, ce partenariat technologique et énergétique renforce la dépendance du Kazakhstan envers Moscou, dans un contexte international tendu et marqué par des redéfinitions des alliances stratégiques.
Pour la Bourse de Casablanca, cette nouvelle soulève plusieurs enjeux indirects.
Tout dabord, elle pourrait renforcer les perspectives de développement de lénergie nucléaire en Afrique si dautres pays suivent le modèle kazakh.
Le Maroc, qui étudie depuis plusieurs années les alternatives à sa dépendance énergétique, pourrait observer cette coopération avec intérêt.
Les valeurs cotées dans des secteurs connexes tels que lingénierie industrielle, les infrastructures ou les matériaux pourraient connaître une attractivité accrue à moyen terme si une dynamique similaire émerge dans la région MENA.
Par ailleurs, cette décision souligne la volonté croissante de certains États daccélérer leur transition énergétique via des partenariats bilatéraux.
Une tendance qui pourrait influencer la stratégie des entreprises marocaines impliquées dans les métiers de lénergie, de la coopération internationale et de linvestissement à long terme.
Pour plus de détails, visiter notre page instagram: @risk.maroc