Alors que le président Trump imposait une surtaxe de 25 pour cent sur les importations indiennes afin de sanctionner le pays pour ses importants achats de pétrole russe, lUnion européenne réfléchissait à un nouveau paquet de sanctions contre la Russie.
Il sagirait de la dix-neuvième série de sanctions consécutive, alors que les options devenaient de plus en plus limitées.
Malgré ces mesures restrictives, les revenus de la Russie issus du pétrole et du gaz restent robustes.
Depuis le début de cette offensive de sanctions occidentales qui a transformé la Russie en nation la plus lourdement sanctionnée de lhistoire, de nombreux experts avaient mis en garde contre un possible effet boomerang.
Selon eux, ces sanctions pourraient inciter les acteurs visés à rechercher des alternatives tout en limitant les retombées escomptées sur léconomie russe.
Pour la Bourse de Casablanca, ce climat géopolitique incertain et les tensions persistantes au niveau international accentuent la volatilité sur les marchés.
Les investisseurs locaux, particulièrement exposés aux fluctuations des prix de lénergie, suivent de près lévolution de cette crise.
Une poursuite du maintien des revenus énergétiques russes signifie que les prix mondiaux pourraient rester élevés, affectant les coûts pour les entreprises marocaines importatrices et la balance commerciale du pays.
Cela pourrait peser sur certains secteurs cotés, notamment ceux dépendants fortement des importations dénergie ou de matières premières, et influencer la confiance des investisseurs sur le marché casablancais.
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