L Égypte a poursuivi une stratégie ambitieuse pour renforcer sa sécurité énergétique en augmentant la capacité installée de l énergie renouvelable ces dernières années.
En 2024, la capacité totale du pays dans ce secteur avoisine les 7,8 gigawatts.
Si le segment de l hydroélectricité reste stable depuis 2018 à environ 2,8 gigawatts, d importants progrès ont été réalisés dans les domaines de l énergie éolienne et solaire.
La capacité solaire de l Égypte a ainsi connu une progression remarquable, passant de 35 mégawatts en 2012 à près de 2,6 gigawatts en 2024, boostée par de nombreux projets de grande envergure actuellement en phase de développement.
Le pays nord-africain continue également à investir dans d autres secteurs des énergies renouvelables afin de diversifier son mix énergétique.
Ces évolutions en Égypte ne sont pas sans conséquence pour les marchés financiers de la région MENA, y compris la Bourse de Casablanca.
La montée en puissance des énergies renouvelables en Afrique du Nord suscite un regain d intérêt pour les valeurs de l énergie verte cotées à Casablanca, telles que les sociétés actives dans les secteurs des équipements solaires ou les entreprises offrant des solutions d ingénierie et de maintenance.
Cette dynamique apporte de nouveaux flux d investissement et constitue une opportunité de diversification pour les investisseurs marocains.
Elle traduit aussi l attrait croissant de la région pour les capitaux internationaux particulièrement ceux dédiés à la transition énergétique.
À long terme, cette tendance pourrait contribuer à renforcer la position de la Bourse de Casablanca comme plateforme régionale pour le financement des énergies renouvelables.
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