Depuis près de dix ans, l OPEP et la Russie, désignés collectivement sous l appellation OPEP plus, ont collaboré afin de préserver des prix élevés du pétrole.
Cette alliance a consisté à fixer des quotas de production dans le but de soutenir cette orientation.
L Arabie saoudite, principal membre de l OPEP, poursuit à travers l Initiative Vision 2030 un vaste programme de diversification économique visant à réduire sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.
Les recettes pétrolières constituent le socle financier de cette stratégie ambitieuse.
De son côté, la Russie tire environ un tiers de ses recettes publiques du secteur pétrolier, ce qui est également crucial pour le financement de la guerre en Ukraine.
Les deux pays trouvent donc un intérêt stratégique à coordonner leurs politiques de production afin de garantir des revenus soutenus.
Cette démarche a eu un impact direct sur le cours international du pétrole, contribuant à une volatilité persistante des prix.
Concernant la Bourse de Casablanca, la politique menée par l OPEP plus influence largement le marché marocain.
En effet, l évolution du prix du baril a des conséquences immédiates sur l inflation importée et le déficit commercial du Maroc, pays importateur d énergie.
Cette situation se répercute sur plusieurs secteurs cotés, notamment les sociétés industrielles et les transports, touchés par la hausse des coûts.
Seules quelques entreprises, actives dans la distribution d hydrocarbures ou dans des secteurs liés à l export, parviennent parfois à tirer parti de ces fluctuations.
En résumé, la stratégie de l OPEP plus demeure un facteur de poids dans l économie marocaine et sur la Bourse de Casablanca.
Elle impose aux analystes et investisseurs de demeurer vigilants face aux répercussions structurelles sur la rentabilité et la valorisation des entreprises cotées.
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